Aurore

Elle a 14 ans et un prénom lumineux, de jour qui se lève.

Je repense à la première fois où je l’ai vue. Je venais de m’installer à St Molf  et j’avais fait la connaissance de Béa, ma voisine de la maison d’en face. Nous parlions lorsque j’ai vu une sylphide sortir de la maison et s’avancer vers moi en me disant: « Je fais ma curieuse et je viens faire connaissance! »

J’avais rarement vu une jeune fille aussi jolie, aussi gracieuse. Depuis ce jour-là, entre elle et moi est née une très belle amitié. Nous passions énormément de temps ensemble, parlions beaucoup, partagions des millions de choses. Lorsqu’elle a passé un week-end avec moi, elle a même avalé sans broncher mon fameux « Rithon martinien » dont même Scotty ne voulait pas.
Lorsque j’ai dû quitter ma Terre de Sel, j’ai été déchirée à plus d’un titre. Et me séparer d’elle a été terrible.
En octobre, pour l’anniversaire de mon Bon Géant, je suis revenue, et je l’ai retrouvée. Elle n’allait pas très bien. Simplement parce que l’adolescence est une drôle de chose qui  fait grandir, passer d’un état à l’autre, sans se priver de tourmenter la personne concernée. Parfois, elle fait douter, elle ronge, elle abîme… Mais Aurore est forte…

Aujourd’hui, elle va mieux. L’affection, la tendresse, lorsque 1000 km et tant d’années vous séparent, sont soit une épreuve, soit… un miracle.

Ce n’est pas tous les jours facile. Elle ne me déçoit jamais. Vaillante, droite et limpide.
Et, oui…. on peut parler de miracle…

Martine Bernier

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