Boticelli m’attend à Florence

« Pourquoi Florence comme destination d’escapade automnale? »
Pour mille raisons…
Envie d’arpenter les rues où ont marché Léonard de Vinci, les Médicis et Michel Ange…
Envie de voir enfin ces tableaux qui me remuent le coeur depuis si longtemps.
Envie de partager tout cela avec mes deux complices.
Deux, oui…
Car à mon amie et moi se joindra l’une des membres de mon Carré d’Or de Bretagne, ma précieuse Aurore, si nous arrivons à faire coïncider les dates.
La tendresse n’a pas de frontière…

Et puis… il y a Boticelli.
J’aime énormément les oeuvres de ce maître de la Renaissance.
Savoir que je vais enfin voir plusieurs des tableaux qui me font le plus rêver depuis mon enfance me donne le frisson.
« La Naissance de Vénus », sortant des eaux debout dans une conque, et le fameux « Printemps » me fascinent.
Chez Sandro Boticelli, j’aime la quasi transparence des peaux, la beauté gracieuse de ses personnages, la douce sensibilité de l’artiste dont l’historien de l’art Heinrich Wöfflin a dit qu’il était « un tourmenté, un passionné, continuellement animé d’une exaltation intérieure ».
Le peintre est né à Florence et… son nom n’était pas son nom, mais le surnom de son frère aîné, Giovanni, assez gros…
Boticello signifie « petit tonneau », en italien.
Un nom aussi « rond » pour un peintre aussi fin… étrange…

A la Galerie des Offices se trouve également « L’Annonciation » de Léonard de Vinci.
Et, à la Galerie de l’Académie est exposé le fameux « David » de Michel Ange.

Florence est touristique, je le sais.
Mais c’est le prix à payer pour approcher les mythes de la Renaissance italienne.

Martine Bernier

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