Le singe et le crapaud, l’orang-outang et le gymnaste

Les animaux ont parfois des réactions inattendues, comme ont pu le constater les visiteurs d’un zoo anglais.
Ils ont découvert un singe des marais, femelle de 7 ans, cajolant un crapaud comme s’il s’agissait de son bébé.
La rencontre a été immortalisée par l’appareil d’une visiteuse du zoo, Sheila Hassanein, plus que surprise par ce qu’elle voyait.
Sur Internet, sa déclaration est reprise à l’infini: « Le singe essayait de protéger le crapaud des regards. Elle semblait le considérer comme son propre petit et voulait le protéger ».
Pendant une journée entière, elle a ainsi cajolé l’amphibien qui n’avait rien demandé à personne, « allant même jusqu’à frotter l’animal au sang froid contre son corps, afin de le réchauffer ».
La malheureux crapaud, qui a vraiment dû se poser des questions, a fini par réussir à se libérer de l’étreinte de sa « mère adoptive. »

Les singes sont des animaux sensibles, ce n’est plus à démontrer.
Mais la deuxième anecdote tend plutôt à souligner la sensibilité des hommes à leur égard…
Au parc animalier d’Ouwehands Direnpark Rhenen, aux Pays-Bas, les orangs-outangs, tristounets,  ont perdu le goût de se balancer dans les arbres.

Les responsables de l’Ouwehands Direnpark Rhenen, dépités de voir leurs singes déprimer, avaient aménagé une zone où leurs protégés pourraient sauter d’arbre en arbre comme ils le font à l’état sauvage.
Mais cela n’a pas inspiré les doux primates, amorphes.
Qu’à cela ne tienne, le champion Epke Zonderland, septième de l’épreuve de barre fixe aux Jeux de Pékin en 2008, est venu à la rescousse pour encourager les singes par l’exemple en testant lui-même l’installation, pensant que les primates ont peur de se hasarder dans leur nouveau terrain de jeu.
J’ai eu beau chercher, je n’ai pas trouvé s’il a réussi à rendre aux orangs-outangs le goût de la voltige…

Martine Bernier

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