Tiens, nous sommes le 31 décembre!

Allons bon, demain, nous changerons d’an.
Nous revoilà au seuil de ce que je considère comme la fête la plus insipide et la plus bête de l’année.
Je ne comprendrai jamais pourquoi le passage d’une année à l’autre est source de liesse alors que le fil des événements, de l’actualité, des mécontentements, restera le même.

2011 aura son lot de joies et de peines, de bonnes et de mauvaises nouvelles, de grèves, d’impôts, de maladies, de mauvaise-foi, de déception, de grands et de petits bonheurs, de témoignages d’amour et de tendresse, de surprises du destin, bonnes ou mauvaises là-aussi.
Celles et ceux qui ont été brisés continueront à essayer de réapprendre à respirer tandis que les bourreaux d’opérette clameront toujours les mêmes discours indécents, claironnant « qu’il faut regarder devant ».
Ce qui est fort commode pour oublier de se regarder en face.

Tirer des feux d’artifices et faire de petits bonds de joie sur les coups de minuit n’y changera rien, le monde est ainsi fait.

Pour la première fois, je passerai ce cap avec Celui qui m’accompagne.
2010 nous a permis de nous rencontrer, nous a offert un incroyable cadeau .
2011 nous permettra peut-être de réaliser nos projets communs, si le Ciel ne nous tombe pas sur la tête.

Mais au fait, peut-être suis-je trop réaliste, par moments.
Cette joie que certains ressentent à l’idée de passer le Nouvel An, sans doute devrais-je la regarder avec le sourire.
Elle porte un nom, dans notre langage universel, reflète un sentiment bien humain.
L’espoir…

Martine Bernier

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