Facebook et le grand ménage

Près de 600 contacts facebook…
Le chiffre me rendait perplexe depuis plusieurs mois déjà.
Mais d’où venaient donc toutes ces personnes inscrites dans mes contacts? 
Souvent, les demandes de contacts étaient accompagnées d’un petit mot m’expliquant qu’elles me lisaient sur Ecriplume et aimeraient prolonger le contact.
Et, en effet, certaines d’entre elles sont devenues des quasi proches, ou du moins des personnes avec lesquelles j’échange de temps en temps.
Mais si je faisais le compte de mes proches, de mes amis, de mes connaissances, de quelques relations professionnelles, il restait en tout cas 250 à 300 noms qui ne me rappelaient pas le moindre souvenir de conversation ou autre.
Ce week-end, je me suis donc décidée à faire ce que j’aurais dû faire depuis longtemps: un brin de ménage dans mon carnet d’adresses.

J’ai commencé par l’annoncer sur mon mur par un message expliquant ma démarche et précisant que les personnes qui souhaitaient rester parmi mes contacts pouvaient me le faire savoir.
J’aurais dû préciser qu’il suffisait de cliquer sur le « j’aime » dudit message…
Ma boîte de messages personnels a failli imploser.
J’ai donc commencé à faire le tri.
Le soir, j’avais expurgé mon compte de plus de 250 personnes.
Et ce n’est pas fini.
Je suis donc allée me coucher avec un sentiment de légèreté étonnant.

Ce matin, en rallumant facebook, d’autres messages m’attendaient, ainsi que des… demandes de contact.
Si la plupart des personnes effacées n’ont même pas dû se rendre compte de la manoeuvre, quelques autres m’écrivaient pour me demander pourquoi je les avais effacées.
D’autres me refaisaient une demande de contact.

Je suis toujours aussi perplexe.
Mais cette fois, je leur ai posé la question: pourquoi?
Nous ne nous parlons pas, nous n’échangeons rien, alors, oui, pourquoi?
L’un d’eux m’a répondu ceci:

« Parce que, quand j’ai terminé de lire Ecriplume, je vais sur facebook pour voir si vous avez fait paraître quelque chose.
Cela me donne l’impression  de vous connaître un peu.
Cette présence me rassure.
J’aime bien. »

La réponse m’a étonnée.
Facebook est un monde étrange, une ville virtuelle où l’on ne parle pas forcément à tous ses voisins.
Mais, pour certaines personnes, lorsqu’un visage que l’on a pris l’habitude de voir disparaît, il semblerait que cela engendre un manque.
Je n’ai pas fini de m’interroger sur le sujet…

Martine Bernier 

par

3 réflexions sur “Facebook et le grand ménage”

  1. Dominique Rougier

    J’ai eu le même soucis ,j’enlève régulièrement des contacts inactifs et parfois une personne ne comprend pas et me demande pourquoi , alors je me dépêche de la faire revenir. 🙂
    Facebook peut se comparer à une bibliothèque ,il y a les livres qu’on parcourt une fois et qu’on oublie et il y a ceux qui nous imprègnent et qui nous transforment ,qui ne prennent pas la poussière,car on y revient de temps en temps.
    Je feuillette chaque jour mes ‘livres’ préférés ,si il y en a trop ça n’est plus gérable ,il y a quand même une vie en dehors. 🙂

    1. Martine Bernier

      C’est exactement cela! J’aime énormément ta comparaison avec la bibliothèque! Dans le même ordre d’idée, tu es un très bon livre! 🙂

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *