L'épave romaine

 

Certains médias en ont parlé, ces derniers mois:  une découverte aussi exceptionnelle qu’inattendue  a été faite à Antibes.
Un excellent article de Marcelo Wesfreid, très détaillé, paru dans l’Express en août 2012 sous le titre « Une épave belle comme l’antique » racontait l’histoire de fouilles récompensées par une série de trésors.

Antibes, cet endroit de la Côté d’Azur où accostent  les yachts luxueux..
Ce lieu huppé dont on oublie que, dans l’Antiquité, il s’appelait Antipolis, cité réputée non pas pour le farniente mais pour sa production de garum, ce condiment à base de thon dont les Romains adoraient saupoudrer leurs plats.

Antipolis était un port très fréquenté par des navires venus de toutes la Méditerranée, chargés de marchandises.
L’Express raconte qu’aujourd’hui, les archéologues fouillent minutieusement l’endroit où se construit actuellement un parking souterrain… juste là où accostaient autrefois les navires.
Avec les mouvements géologiques, cet endroit a été partiellement ensablé, recouvrant les vestiges.
Et c’est en creusant que les archéologues ont découvert des merveilles, des trésors… environ cent mille objets parmi lesquels des amphores, des ancres en pierre, une boîte en ivoire, du tissu, le bol d’un marin gravé à son nom (Rutili)…
Et enfin, l’épave d’un bateau romain datant du IIe siècle de l’ère chrétienne.
Un trésor âgé de 1900 ans…
Alors que le bois de ces navire résiste mal au temps qui passe, celui-ci a été protégé par les sables.
La découverte est extraordinaire, chargée d’enseignements. 
Minutieusement démontée, l’épave va être placée dans des bacs de résine, à Grenoble, puis traitée.
Et, dans trois ans, les élus d’Antibes comptent bien exposer le navire au grand public, sur les hauteurs de la ville. 

Martine Bernier

Epave d’Antibes
 

par

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *