Saint-Exupéry, entre action et pensée

J’aime Saint-Exupéry.
Oui, je sais, ce n’est pas original.
Mais j’aime aussi reparler parfois de ces êtres d’exception qui nous ont fait avancer un jour ou l’autre de nos vies.
J’ai toujours été séduite, chez lui, par le fait qu’il soit à la fois un homme d’action, un grand amoureux, un bon aquarelliste et un poète.
A bord de son avion, il a failli perdre la vie plusieurs fois avant de disparaître en Méditerranée en 1944.
Cette vie  là lui a permis de nous offrir de magnifiques  récits autobiographiques, écrits dans un style rapide, dépouillé et extrêmement efficace.
Lorsqu’il s’est écrasé avec son Simoun au Guatémala, il s’est inspiré de son aventure pour écrire le magnifique « Terre des Hommes », en 1939.
C’est là qu’il a noté: « Quand on m’a retiré de l’avion, j’étais le plus gros débris ».

Toujours, ses récits autobiographiques sont renforcés par des réflexions philosophiques qui leur donnent une profondeur captivante.
Cet homme qui ressemblait, disait-on, à un « gros ours » volant, a épousé une femme frêle et fragile avec laquelle il a vécu un amour  passionné: Consuelo Suncin.
Ce qui ne l’a pas empêché de continuer à vivre sa vie d’aventurier, de pionnier.
Cet homme qui a côtoyé la mort si souvent offrait à ses lecteurs la possibilité de partager ses médiations.
Puis un jour de 1943, il nous a offert « Le Petit Prince », ce conte philosophique que je dois avoir lu vingt fois.
Antoine de Satin-Exupéry fait partie de mes « Essentiels ».
Ils sont nombreux.
Ces êtres-là sont comme des balises, des lumières ouvrant un chemin, des pistes pour ceux qui les suivent…

Martine Bernier

 

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