Les lys martagon des chemins de Chiboz

Lys Martagon, photo de Yolande Ançay
Lys Martagon, photo de Yolande Ançay

De temps en temps, la Dame de Chiboz m’envoie des photos qu’elle a prises au cours des longues balades qu’elle effectue dans ses montagnes.
Hier, j’ai vu arriver dans ma boîte électronique un message de sa part, auquel elle avait joint quelques photos.

Photo Yolande Ançay
Photo Yolande Ançay

Les voici donc, ces lys martagon dont nous parlions cet hiver, et que je ne connaissais que pour les avoir vu cultivés dans certains jardins…
Ils sont l’une des merveilles qui se rencontrent en montagne en été, merveilles qu’elle me fait partager avec son mari, Michel.
Leur région, ils la connaissent si bien qu’ils pourraient en parler des heures sans jamais être lassants…
Mon Capitaine leur ressemble, lui qui a sillonné les chemins forestiers et les sentiers de montagnes un peu partout en France et ailleurs.

Les membres de ce trio-là, dont chacun connaît les histoires et l’Histoire, la faune et la flore des pays de

Photo Yolande Ançay
Photo Yolande Ançay

leurs racines, je les écouterais sans jamais demander grâce…

Cette chance que j’ai de les compter parmi mes proches, je la partage aujourd’hui avec ceux qui ne les connaissent pas ou pas vraiment.

A travers les photos de la Dame de Chiboz, c’est un souffle de fraîcheur et une goutte de beauté de sa montagne qui atterrissent dans notre dimanche.

Tous trois, très cultivés, me font irrésistiblement penser à une chanson que j’ai beaucoup aimée, il y a longtemps: « Mes années d’école », de Jean-Pierre Ferland. 

Paroles de la chanson Mes Années D’école :

Si j’ai appris à écrire c’est que j’ai souvent lu dans les feuilles de chêne et les plumes de paon
Si je sais parler aux belles c’est que je sais bien comment font les tourterelles et les chauds lapins
Dans le trou de ma guitare y’a comme un perdreau, dans le fond de mes sabots y’a comme un renard

REFRAIN:
Mais de mes années d’école je n’ai rien gardé, ce n’était que des paroles pour gâcher l’été
J’ai appris à ma manière que la liberté c’est de cracher dans la rivière ou dans le sentier

Se peut que j’ai fait mes classes sous un églantier, que j’oublie ou que je ne sache pas très bien compter
Mais je sais tendre l’oreille et je sais rêver comme rêvent les corneilles et les peupliers
Si je sais plier bagages quand il en est temps c’est qu’avec les oies sauvages j’ai frayé longtemps

Si je chante bleues les roses c’est que j’ai appris d’un rossignol pas morose qu’était mon ami
Si je sais lécher en outre. je sais mordre aussi, je l’ai appris d’une loutre et d’un saumon gris
Dans le trou de ma guitare y’a comme un perdreau, dans le fond de mes sabots y’a comme un renard

Quand j’aurai tenu parole et bien gagné ma vie, quand j’aurai mis pauvres écoles à pauvres profits
J’apprendrai d’un solitaire à vivre caché et d’un loup quinquagénaire à me plaire
Si j’ai appris à écrire c’est que j’ai souvent lu dans les feuilles de chêne et les plumes de paon

 Martine Bernier

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