Les mots tordus et les autres…

La langue française est pleine de surprises…
Je ne vais vous parler ni de sa conjugaison ni de sa grammaire… mais des mots, trompeurs ou séduisants.
Je m’explique:
Le « chien des prairies »… joli nom, n’est-ce pas?
Sauf qu’il ne s’agit absolument pas d’un chien mais d’un rongeur.
Le « cor anglais »… n’est ni anglais ni un cor, mais un hautbois d’origine française.
Le « crapaud cornu » n’est pas un crapaud mais un lézard…
Le « ver à soie » n’est pas un ver, mais une chenille…

Il y en a d’autres, beaucoup d’autres.

Ces mots-là ne font que m’amuser.
D’autres, qui, pour la plupart, ne sont plus utilisés aujourd’hui, me touchent.
Autrefois, par exemple, les femmes portaient des chapeaux ornés de rubans qui flottaient sur leur nuque.
Le nom du chapeau? Le « Suivez-moi-jeune-homme ».

Et le récit où alternaient des textes en prose et en vers, que Robert Desnos a remis à l’honneur alors que le mot nous venait de l’époque médiévale: « chantefable ».
Je vous épargnent les « aigrefins », « bélîtres » et autres « endormeurs »… pour  vous offrir en dessert … « compendieusement ».
Sa signification est amusante, sachant qu’il a fallu 16 lettres pour inventer ce synonyme de… bref (dans le sens « en résumé » ou  « en abrégé »)

Martine Bernier

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