Divine soirée à la Fondation Gianadda

La Fondation Gianadda
La Fondation Gianadda

 

L’une de mes rédactions m’a fait, cette semaine, le cadeau de me proposer un article me remettant en contact avec Léonard Gianadda,
Je l’ai dit souvent: la Fondation Gianadda est « mon » lieu de prédilection, celui où je reviens toujours, lieu d’Art et de rencontres où j’ai accumulé des dizaines de merveilleux souvenirs.
Retrouver le maître des lieux est toujours un moment exceptionnel.
Au cours de la conversation téléphonique que j’ai eue avec lui cette semaine, il m’a demandé si je voulais venir écouter le Requiem de Mozart: il fallait venir une heure et demi avant le concert, il aurait l’occasion de me parler entre deux de ses activités, et je pourrais rencontrer les commissaires de sa prochaine exposition.
J’ai accepté avec enthousiasme.
Une telle  invitation ne se refuse pas, pour plusieurs raisons.
Léonard Gianadda est un homme passionnant et rare, je me réjouissais de rencontrer les personnes qu’il allait me présenter, avec lesquelles j’avais travaillé par le passé, par téléphone, et… les concerts donnés à la Fondation sont toujours magnifiques.

Je ne vous donnerai pas les détails de la première partie de la soirée que nous avons vécue, mon Capitaine et moi.
Ces rencontres furent un bonheur…

Puis est venu le concert, donné par le Kammerorchesterbasel, sous la direction de Paul McCreesh.
La première partie, déjà très belle, nous a proposé des oeuvres de Jean-Sébastien Bach, Mendelssohn et Parry, interprétée par le Choeur philharmonique de Chambre d’Estonie.
La deuxième partie, très attendue, était donc le Requiem en ré mineur, KV 626 de Mozart. 
Monsieur Gianadda nous avait réservé des places dans « le Temple », au coeur de la Fondation, au deuxième rang près de la scène.
Dès les premières notes, nous avons été happés par la musique, la force et la puissance de l’Orchestre et du Choeur.
Ecrite pour quatre solistes, l’oeuvre de Mozart a été interprétée ce soir de manière magistrale.

C’était une fois encore l’un de ces instants vécus pleinement en prenant conscience de la chance que nous avions tous d’être là, à écouter d’excellents musiciens  dans un lieu où, sur les murs, étaient accrochées les oeuvres de Modigliani…
Magique…
Nous étions assis juste derrière Léonard Gianadda.
A côté de lui, un siège vide, sur lequel était posée une rose rouge qui n’a pas bougé de sa place…
Son épouse était parmi nous…

Léonard Gianadda nous avait dit: « En ressortant, repassez par les jardins… La nuit, ils sont éclairés, c’est superbe. »
Nous avons suivi son conseil.
La nuit, les jardins ont un autre visage, envoûtant…

Cette soirée est une perle de plus qui vient s’ajouter au collier de nos souvenirs privilégiés…

Martine Bernier

Fondation Gianadda

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