Le Hobbit: la désolation de Smaug

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Après une journée compliquée, une séance de cinéma nous paraissait être une bonne idée.
Va pour « le Hobbit: la désolation de Smaug ».
Ce n’est qu’une fois dans la salle que nous avons réalisé qu’il s’agissait du deuxième volet d’une trilogie dont nous n’avions pas vu la première partie.
Ce qui n’était pas franchement important: nous avons pris le scénario en route.

Ce que j’ai pensé du film.
Heu… c’était… long… terriblement long, voire interminable.
Presque 3 heures.
Le tout doublé d’une sensation de déjà vu.
Si vous avez avez vu le film « Le Seigneur des Anneaux », vous aurez l’impression de revoir la même chose ou presque.
La nouvelle de Tolkien devient un roman fleuve à longueurs.
Ce qui est d’autant plus dommage qu’une nouvelle, n’est-ce pas, par définition, est courte et dense.
L’histoire, tout le monde la connaît: le sympathique Hobbit Bilbon aux grands pieds velus part avec les nains se battre contre un épouvantable dragon, histoire de rendre son royaume au Petit Peuple.
Côté positif, il faut saluer les  effets spéciaux, les décors, des nains très typés mais presque attachants, des elfes plus sautillants que jamais, quelques scènes d’actions qui sortent de l’ordinaire, notamment lors de la poursuite sur la rivière.
J’oubliais, il y a un détail qui m’a plu: le trésor sur lequel veille le dragon!
Des pièces d’or et des joyaux à perte de vue, qui fait de cette cagnotte la plus impressionnante jamais vue dans un film, à ma connaissance!

A part cela… la trame de l’histoire est maigrichonne, on finit par se lasser de voir encore et toujours tirées les mêmes ficelles.
Au lieu d’une incursion dans le merveilleux, nous sommes ressortis avec le sentiment très nette d’avoir assisté à un film conçu pour remplir les tiroirs caisses en période de Noël.
En sortant, même mon Capitaine, plutôt amateur du genre, était dubitatif.
Et m’a dit en souriant: « Bon.. vivement le troisième volet, mmm? »
C’était une boutade.
Ouf.

Martine Bernier

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