Le mot enchanteur

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais il m’arrive encore de tomber sous le charme d’un mot inconnu.
Pour sa façon de chanter, sa définition, sa consonance.
La semaine dernière, j’ai découvert l’un d’eux, que je n’avais jamais rencontré auparavant.
Attention… roulement de tambour….
Le mot est… couillandre.
Je suis restée en arrêt devant cet inconnu dont j’ai cherché la définition .
Et j’en ai trouvé plusieurs.
Pour les uns, « couillandre », est un nom masculin, qui signifie « un objet qui ne sert à rien mais qu’on affectionne, soit des bibelots, des vêtements ou d’autres vieilles choses. »

Pour d’autres, le terme, féminin, serait apparu au début du XXe siècle dans le sud-est de la France et désignerait « un petit objet décoratif mettant en oeuvre des techniques telles que la broderie, la couture, le cartonnage, et ayant pour destination de faire plaisir à la personne à qui il est offert ».
Le patois setois, lui, estime qu’une couillandre est une bêtise, une chose sans importance.

Je n’ai pas trouvé le mot dans le Larousse, pas plus que dans le Petit Robert.
Mais il apparaît de plus en plus souvent sur les blogs d’artisans.
Je me demande s’il va suivre un jour le chemin du dictionnaire…

Martine Bernier

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