Au coeur de l’art indien: l’Atelier au Fils d’Indra

L'épicerie
L’épicerie

L’exposition Chagall n’ouvrant ses portes que le 28 juin, mon Capitaine et moi avons dû changer nos plans avec Kim, ce mercredi.
Une incursion dans l’exposition extérieure de photos consacrées aux Flottins, face au Palais Lumière, nous a permis de découvrir ou redécouvrir de nombreuses images… de mon fils Yann et de notre Fleur d’Asie.
Puis, direction l’exposition d’art indien installée jusqu’au dimanche 29 juin au Château de Fontbonne, à Evian même.
Et là… nous avons eu une surprise en y découvrant de très belles tapisseries réalisées par les femmes de Pondichéry, selon une technique de brodage par appligues.
Colorées, précises, riches en détails de la vie quotidienne, en traits d’humour et en images symboliques,  ces toiles sont réalisée dans un atelier qui occupe 200 brodeuses et permet de faire vivre 1000 personnes.

Dès l’entrée, nous avons été accueillis par un monsieur indien qui parlait un français impeccable et qui se proposait de nous servir de guide.
Ce qu’il a fait avec une érudition qui nous a rendu abordable chaque scène représentée.
Parmi elles, j’en ai aimé plusieurs, dont une scène de la vie quotidienne dans une petite épicerie.
Mais j’ai eu un véritable coup de foudre pour une autre que nous a expliquée notre guide.
Il s’agissait d’un tableau représentant  une quinzaine d’oiseaux perchés sur un Arbre Enchanté.
Nous avons appris que, en Inde, il existe de nombreuses langues dont une quinzaine plus officielles que les autres, représentées ici chacune par un oiseau.

L'arbre enchanté
L’arbre enchanté

Si la plupart des habitants en parlent une ou deux, ils ne comprennent généralement pas les autres.
Et  c’est là que, dans le tableau, entre en jeu l’hirondelle, sur la partie supérieure droite du tableau.
L’hirondelle représentant la langue venue d’ailleurs, l’anglais, arrivée au secours de toutes les autres car c’est elle qui est parlée un peu partout et qui permet aux habitants de se comprendre aux quatre coins du pays.
Nous aurions pu écouter cet homme cultivé pendant des heures, mais Kim commençait à trouver le temps long…

Si vous avez envie de découvrir ou d’acheter vous aussi les merveilles créées par les femmes de Pondichéry, sachez que l’exposition est itinérante et qu’elle sera présentées dans plusieurs villes de France au cours de ces prochains mois.
Un site internet vous donnera des renseignements sur cette jolie expérience de bénévolat et d’amitié…

Martine Bernier

Atelier au Fils d’Indra

par

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *