La semaine dernière, quand j’ai vu que France 2 proposait un « Grand Echiquier » nouvelle version en hommage à Jacques Chancel, j’ai hésité à le regarder.
Qu’allait donner l’expérience?
Une suite de retours sur image ponctués de témoignages larmoyants?
Finalement, j’ai enregistré l’émission pour la visionner ce week-end.
Et… j’ai aimé.
Beaucoup aimé, même…
Frédéric Taddeï, qui présentait, a magnifiquement assumé son rôle, et j’ai adoré écouter parler les invités, d’hier et aujourd’hui, revoir quelques extraits d’anthologie, écouter les musiciens, les artistes présents.
Jacques Chancel était là sans l’être vraiment.
Un autre style, mais toujours de qualité…
Rien de lourd, d’appuyé, mais beaucoup de place laissée à la culture, à des souvenirs heureux.
Comme les très, très nombreux téléspectateurs qui ont suivi l’émission, j’ai été fascinée par le talent magnifique d’Edgar Moreau, ce jeune musicien né en 1994, remarquable violoncelliste.
Ce soir-là, il a interprété l’allegro du concerto pour violoncelle numéro 2 en ré majeur de Haydn.
Un jeune talent superbe qui s’exprimait magistralement dans une émission où l’on retrouvait avec bonheur Barbara Hendrickx, Nicolas Bedos, Ruggero Raimondi, Jacques Weber et Francis Huster, et tant d’autres…
Aujourd’hui, je fais partie de ceux qui se disent que se serait une bonne idée de donner l’occasion au Grand Echiquier de renaître sur les ondes, présenté par Taddeï que Jacques Chancel, dit-on, aimait beaucoup.
A aucun moment, pour ma part, je n’ai fait de comparaison entre les deux maîtres de cérémonie, celui qui nous a quittés et celui qui lui a rendu hommage.
Simplement, j’ai profité de ce moment si particulier à la télévision qui nous a permis de nous nourrir de moments précieux.
Martine Bernier
