Kaléidoscope d’une journée de novembre

Mercredi.

Il n’est pas encore 7 heures lorsque je sors Pomme pour la première fois de la journée.
Et je suis happée par le spectacle de cet été indien qui, tout à la fois, me fascine par sa beauté et me glace par sa signification.
A cette heure matinale, trois étoiles s’attardent encore dans le ciel parfaitement dégagé.
Et là-bas, du côté de la montagne où le soleil se lève chaque jour, ce même ciel est rose et jaune, superbe.
Dans cette atmosphère très douce, je réalise que « c’est la grande heure des passereaux ».
Tout autour de moi, ils sont des dizaines à chanter, à se répondre, à s’appeler.
Pomme ne fait pas attention à eux et cherche la trace du chat qui a eu l’outrecuidance de s’introduire chez nous la veille au soir.
Mais ça, c’est une autre histoire…

*****

J’écris à la Dame de Chiboz.
Elle me donne des nouvelles d’en haut, et s’apprête à s’envoler pour le Canada pour passer un peu de temps avec une personne chère.
Je pense qu’elle ne m’en voudra pas en relatant une anecdote qu’elle m’a confiée à propos de ses délicieux petits-fils, Robin et Louis, si frais et si drôles… parfois sans le savoir!

Hier soir, on a ri avec notre Louis.
Avec son cousin Robin, ils sont comme deux jumeaux. Toujours ensemble et ils ne s’arrêtent pas de parler.
Ils parlent donc des jouets et des cadeaux de Noël.
Emilie demande ce que représente Noël pour eux.

-« Ben, c’est la fête de Jésus dit Louis.
-« Et il est né dans une étable dit Robin.
– » Non, c’est faux, il est né dans une crèche répond Louis.
– » Non, dans une étable dit Robin.
Et Louis de rétorquer…
-« Il est peut-être né sur une table mais, la table était dans une crèche…voilà!

Martine Bernier

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