Mais… où es-tu??

C’était un jour presque comme un autre… à ceci près qu’il était censé être le dernier consacré au travail avant que je ne m’arrête pendant quelques jours.
J’étais donc à pied d’oeuvre aux aurores, prête à passer la majeure partie de la journée à écrire.
Seulement voilà…
Le Grand Architecte semblait avoir d’autres projets pour moi.
Je m’étais glissée à mon clavier depuis moins de cinq minutes lorsque j’ai commencé à relever mes messages.
Une minute encore et… plus rien.
Max, mon Mac, semblait s’être levé du pied gauche: il commençait sa journée, et la mienne par la même occasion, par un magnifique et rare plantage.
Tssss… petit canaillou, va!
Ce n’était pas cela qui allait me mettre de mauvaise humeur.
J’ai relancé la bête que je croyais simplement boudeuse.
Enfin… j’ai tenté de le faire.
Parce qu’au lieu de l’écran d’accueil habituel, un pavé inquiétant est apparu, me signalant qu’il fallait que je réinstalle Mac OS X.
En clair, mon ordinateur avait perdu son âme, ou plutôt… son disque dur.
Oui!!! Le beau disque dur tout neuf et hyper performant installé voici peu!
J’ai eu l’impression d’être traversée par une ondée glaciale.
– Mais… ?!  Où es-tu??
Oui, je sais, on ne parle pas à son Max.
Pardon: à son Mac (sachant que l’on n’est pas non plus censé lui donner de nom!)
Mais là…
C’était gravissime…
Deuxième essai: rien de changé.
J’ai fini par trouver comment faire démarrer cette chose devenue hostile à partir de mon ancien disque dur.
Pour constater qu’en effet… il ne reconnaissait plus mon disque dur principal.
Dans ce cas-là, que fait-on?
On respire, on relativise… et on se rue sur son téléphone portable pour lancer un appel désespéré à son ange gardien, Stéphane en l’occurence.
Peu après, celui-ci vole à mon secours, fait un petit bilan de la situation, me rassure en me disant que le disque n’est pas grillé mais qu’il faut bel et bien tout réinstaller.
Par bonheur, je suis devenue une fanatique de la sauvegarde… mais cela prendra du temps, beauuuuucoup de temps.
Je réfléchis donc aux options qui s’offrent à moi et choisis de lancer les opérations sans tarder tout en continuant à travailler, sur mon portable.
Plusieurs heures plus tard, j’assistais à la résurrection de mon Max adoré.
Le cierge que je compte brûler pour mon ange gardien a désormais la taille d’un tronc d’arbre…
Et j’ai réalisé une fois de plus que, sans mon ordinateur, je suis très, mais alors vraiment très très handicapée!

Martine Bernier

 

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2 réflexions sur “Mais… où es-tu??”

  1. Comme je le répète à chaque fois: tant que l’informaticien ne panique pas, aucune raison de paniquer 😉
    En revanche si je commence à paniquer…………..

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