La fréquentation d’Ecriplume est significative des habitudes estivales des lecteurs.
Hier, par exemple, elle a baissé, ce qui m’indique que ça y est: les grandes migrations ont commencé!
Si les uns ont pris la route vers leur destination de vacances, le retour du soleil incite beaucoup d’entre nous à adopter un rythme de vie un peu différent, même sans forcément être des juilletistes.
Je ne fais pas exception.
De l’été, comme d’habitude, je n’aime pas les grosses chaleurs.
Mais après les mois compliqués que j’ai vécu depuis novembre grâce aux bons soins de Gérard, mon rein malicieux, je vis cet été comme une mini résurrection.
Ni mon Capitaine ni moi n’avons bloqué de vacances pour cette période.
Mais nous « levons le pied », selon l’expression consacrée.
Tous deux avons limité les rendez-vous de nos agendas respectifs, nous offrant des horaires plus doux et des nous préservant des moments à nous.
Résultat: nous savourons une douceur de vivre particulière en prenant le temps de faire ce que nous avons envie de faire!
Hier, en respirant le parfum des pêches qui attendent dans la cuisine d’être dégustées, et en regardant le bouquet de fleurs des champs cueilli à mon intention par Celui qui m’accompagne, je me disais que ces jours paisibles sont à graver dans nos mémoires comme des perles de bonheur à ne pas égarer…
Martine Bernier
