Hier matin, depuis la salle de bain dont j’ai entrebâillé la fenêtre, des chants d’oiseaux me parviennent.
Après la nuit difficile que j’ai passée, je les reçois comme un baume…
Je prends deux minutes pour les écouter, puis, en sortant de la pièce, je dis à Pomme, triomphalement:
– Il faut que tu entendes, toi aussi! Ecoute!
J’ouvre la porte-fenêtre de mon bureau.
Et… rien.
Silence complet coupé, un peu plus tard, par des bruits commençant à provenir du chantier tout proche.
Pomme me lance un regard perplexe.
J’ai raté ma surprise…
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Je range mon bureau aux aurores, pour être prête à attaquer le travail de la journée.
Devant mon clavier se trouve un feuillet retiré d’un petit carnet.
Mon Capitaine m’y a écrit un petit mot doux qu’il m’a laissé dimanche matin avant de filer pour la journée en vadrouille sue ses terres entre hommes, avec mon fils aîné.
Je le garde précieusement…
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Ce matin, je réalise que l’une de mes amies a fait sa réapparition sur Facebook après une absence de plusieurs mois.
Nous étions toujours en contact par messages interposés, mais son retour me fait infiniment plaisir.
Kty est revenue!
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Dans la journée, je profite d’un moment de calme pour prendre dans ma bibliothèque quelques livres que je veux approfondir.
Je me le suis promis: juste quelques-uns dont les thèmes se rapprochent de mes préoccupations actuelles.
En les sortant des rayons, je résiste à l’appel de plusieurs autres que je voudrais relire.
Les livres ont un pouvoir magnétique, décidément…
Et cela me fait penser à une brève que j’ai lue la veille:
L’Université du Sussex a publié une enquête indiquant que, quel que soit le support, 6 minutes de lecture diminuent le stress de 68%.
Et , des chercheurs de la Yale university school of public health ont découvert que les lecteurs de livres vivent, en moyenne, près de deux ans de plus que ceux qui ne lisent pas.
Dommage que ce ne soit pas complètement vrai: avec tout ce que je lis, je devrais être partie pour vivre au moins vivre 300 ans!
Martine Bernier
