Gilles Marchal…

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Il y a deux jours, complètement par hasard, j’ai appris au cours d’une recherche que le chanteur Gilles Marchal nous a quittés en 2013.
Le jour de mon anniversaire…
Où étais-je donc pour ne pas l’avoir su?!

J’avais envie de revenir sur le double passage de ce formidable monsieur dans ma vie.

La première fois que je l’ai entendu, j’étais adolescente.
Il chantait L’Etoile Filante.
Il avait une voix très grave et j’ai eu envie de découvrir ses autres chansons.
Pauvre Buddy River, Liberté, mais aussi  beaucoup d’autres que j’ai aimées, parmi lesquelles Les prénoms de l’Ile de France  ou  Les rues de la ville.
Ses chansons, je les écoutais sur cassettes, je les chantais et, bien plus tard, je les ai apprises à certains de mes petits (et grands) élèves, à la guitare, dans mon « autre vie ».

Fin du premier épisode.

Il y a sept ou huit ans, l’envie me vient de réécouter ces fameuses chansons.
Mais, les cassettes se sont perdues au fil du temps et des déménagements multiples…
Une petite visite sur Internet ne me permet pas de trouver ces disques, mais je tombe sur une adresse mail à laquelle j’écris pour obtenir mon renseignement: y a-t-il encore possibilité de commander les disques de ce formidable auteur compositeur?

Quelques jours plus tard, j’ai la surprise de recevoir un coup de téléphone.
L’homme qui me parle me dit qu’il a bien reçu mon message et se dit presque étonné que je sois à la recherche de chansons aussi anciennes.
Je lui explique qu’elles ne sont pas si anciennes que cela (non mais!) et qu’elles sont très belles.
Il me pose quelques questions  et je lui raconte que ces chansons ont été présentes à presque chaque étape de ma vie, qu’elles ont toujours une importance pour moi etc.
Au bout de quelques minutes, il me dit:
– J’ai oublié de me présenter: je suis Gilles Marchal. Les chansons ne sont plus disponibles dans le commerce, mais je vais vous envoyer deux CD où vous les aurez.

J’étais stupéfaite.
Stupéfaite qu’il ait pris la peine de m’appeler.
Nous avons parlé encore un peu.
C’était chaleureux, sympathique, drôle…
Il n’a pas voulu que je paye les disques et m’a juste demandé que je lui dise ce que je pensais de l’une des chansons que je trouverais sur les CD, et que je ne connaissais pas encore.
Il m’a donné son titre.
Quelques jours plus tard, je recevais les disques et j’écoutais cette chanson que j’ai vraiment aimée.
Je lui ai laissé un message pour le lui dire et pour le remercier de sa gentillesse.
J’avais découvert qu’il était aussi bel humain que bel artiste.

C’est cette chanson, que j’avais envie de diffuser aujourd’hui…
Elle s’appelle Les clés sous la porte.
Et je pense avec émotion à ce troubadour parti beaucoup trop tôt rejoindre les étoiles, filantes et autres…

Martine Bernier

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2 réflexions sur “Gilles Marchal…”

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