Les « bouffées d’art » de mon Capitaine

Plus le temps passe, et plus j’apprécie l’humour et la joie de vivre de mon Capitaine.
Cette joie de vivre se traduit à travers une foule de petits détails du quotidien, des taquineries, des farces, des petits cadeaux et des fleurs qu’il sème dans ma vie à longueur d’année.
L’une de ses particularités a le chic pour me faire frôler l’infarctus à chaque fois qu’elle se déclenche.
Imaginez…
Nous sommes au salon, calmes, paisibles.
Pomme dort du sommeil du Juste (oui, en hiver, Pomme hiberne).
Et tout à coup, absolument sans raison, mon Capitaine lance une ébauche de chant très bref, d’une voix de stentor, sans le moindre avertissement.
Autant dire que… c’est inattendu.
Les chants de Celui qui m’accompagne sont pour moi un mystère.
Ils semblent venir de nulle part, utilisant des mots étranges qui n’existent, j’imagine, dans aucune langue humaine connue.
Il les interprète avec autant de conviction que s’il entamait un chant grégorien, s’interrompant aussi brutalement qu’il avait commencé, et se replongeant dans l’activité qu’il avait momentanément abandonnée, comme si rien ne s’était passé.
Même si son comportement est alors très digne, je sais qu’il est en proie à un fou rire intérieur.
Mon Capitaine est le spécialiste des rires intérieurs et des situations loufoques.
Lorsqu’il termine ces chants tribaux qui ne durent jamais plus quelques secondes, je pense à chaque fois à ma grand-mère.
Lorsqu’un enfant criait, elle avait pour habitude de dire aux parents: laissez-le faire, il a besoin de se vider les poumons!

Je pense qu’elle m’aurait dit la même chose face à ce grand bonhomme qu’elle aurait adoré!

Martine Bernier

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2 réflexions sur “Les « bouffées d’art » de mon Capitaine”

  1. Je me demande si c’est un bon signe de confondre ta grand-mère avec ton Capitaine !

    Salue-le amicalement, et dis-lui de t’embrasser de notre part.
    j. et s.

    1. Le confondre avec ma grand-mère? Diantre, non… Ils ne se ressemblent pas vraiment! 😀 J’imagine seulement ce qu’elle dirait en l’entendant, si elle était là pour l’entendre. Et je pense que cela la ravirait!
      Nous vous embrassons!

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