Alec Guinness et La Route des Indes

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Il y a quelques jours, profitant d’une accalmie dans notre emploi du temps, j’ai regardé La Route des Indes, rejointe par mon Capitaine qui s’est lui aussi laissé emporter par son atmosphère.
Il a été tiré d’un livre d’E. M. Foster, mais, surtout, il a été réalisé par David Lean.
Je l’ignorais en le voyant, et ce n’est qu’à la fin que je l’ai découvert, alors que je me demandais qui avait signé ce film que j’ai beaucoup aimé, y compris pour certains de ses personnages qui, aujourd’hui, paraissent très désuets.
En lisant le nom du réalisateur et en apprenant qu’il s’agissait là de son dernier opus, sorti en 1984, j’ai compris pourquoi j’avais été envoûtée.
David Lean, qui nous a offert des oeuvres reconnues comme « Les Grandes Espérances », Le Pont de la rivière Kwaï », « Laurence d’Arabie » ou « Le Docteur Jivago »: un cinéma solide, c’est le moins que l’on puisse dire…

Dans cette fresque qui pointe du doigt un colonialisme  teinté de suffisance, de dédain et de  morgue, j’ai été intriguée par un personnage, celui du professeur Gobdole, philosophe et théologien Hindou.
J’ai d’abord pensé qu’il était tenu par le génial Peter Sellers, mais j’avais un doute: il se ressemblait sans être lui-même.
J’ai donc cherché son nom dans la distribution, et j’ai découvert que ce rôle avait été porté par Alec Guinness, magnifique acteur britannique.
David Lean a voulu rendre hommage à Peter Sellers, décédé quelques années plus tôt sans qu’ils aient jamais pu travailler ensemble.
Il s’était complètement transformé pour son rôle, je ne l’avais pas reconnu.

Certains films sont passionnants, nous donnent envie d’en apprendre davantage sur le sujet qu’ils traitent.
C’est ce que j’ai ressenti en visionnant celui-ci.

Martine Bernier

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