La douceur de vivre…

15 août.
Comme chaque année, mon Capitaine et moi filons sur les bords du lac Léman pour fêter l’anniversaire de notre rencontre.
Un petit restaurant au bord de l’eau, les rires des enfants qui jouent sur les rives, et le feu d’artifice en point d’orgue de la soirée…
Un moment délicieux…
Ce soir, autour du repas, la conversation était nourrie.
Elle tourne autour de nos projets, de l’aménagement de la maison, des mille détails à ne pas oublier, de la petite Eya qui nous attend là-bas, de mon fils aîné, d’Aurélien et, je l’espère, de Kim, qui nous retrouveront sur place régulièrement, des amis et de la famille qui nous ont déjà annoncé leur visite, de tous ceux qui mettent tout en oeuvre là-bas pour faciliter notre installation…
La soirée est très douce, très belle.
Cet endroit est lié pour toujours à nos premiers moments ensemble, puis à cette demande en mariage et à tous ces instants lumineux vécus ensemble depuis.
A huit jours du grand départ, je sais que trois lieux vont me manquer et me donneront toujours envie de revenir en Suisse.
La Fondation Gianadda, où nous allons nous rendre avant notre déménagement, Chiboz et ses merveilleux habitants, et… ce lac dont je suis tombée amoureuse dès la première fois que je l’ai vu, il y a plus de 40 ans.
Quel que soit l’endroit où je l’ai abordé, il m’a toujours paru sublime avec, selon les lieux, son décor de montagnes, de coteaux de vignes, les vestiges de la Belle-Epoque et du tourisme 1900, les lieux mythiques comme le château de Chillon vu d’un bateau, la statue de Freddie Mercury à Montreux ou la promenade parfumée des berges sur la Riviera vaudoise.
Et puis, depuis quelques années, la beauté des rives françaises, réaménagées pour protéger la faune du lac sans pour autant exclure le bien-être des passants, illumine la partie savoyarde…
Ce lac aux eaux passionnantes, parfois mer d’huile, parfois petit océan intérieur déchaîné, me fascine.
Il est  l’un des trésors de la Suisse Romande et de la Haute-Savoie avec ses petits ports de plaisance et ses oiseaux parmi lesquels mon fameux petit canard garrot à oeil d’or que j’ai pu observer plusieurs fois.
C’est un privilège de l’avoir côtoyé si longtemps.
Mais je ne perds pas de vue que la douceur de vivre n’est pas liée à un seul endroit et se crée là où l’on pose ses valises!

Martine Bernier

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