Maison et mirabelles…

Ces deux derniers jours se sont révélés épuisants… mais essentiels!
Nous les avons passés à nettoyer, débarrasser, monter les premiers meubles, et réaliser toutes ces multiples tâches qui constituent un déménagement digne de ce nom, ponctuées par de nouvelles rencontres.
Une fois encore, mon Capitaine s’est dépassé.
Hercule serait jaloux…
Dans mon coin, j’ai procédé aux premiers aménagements qui me rendront la maison familière.
Dans ce but, Celui qui m’accompagne avait apporté les premières bibliothèques de mon bureau et quelques cartons de livres.
C’est donc là que j’ai déplacé les étagères à ma guise, et que j’ai commencé l’installation les premiers bouquins.
Deux ou trois paquets de livres… autant dire rien en regard du reste du cheptel qui arrivera dans très exactement cinq jours, avec le déménagement complet.
Un canapé a fait son apparition au salon, et le visage de certaines pièces change.
Au milieu de toute cette activité, Pomme a passé son temps soit sur nos talons, soit à prendre possession des lieux.
Elle disparaissait ponctuellement, et partait visiter tous les recoins, au rez-de-chaussée comme à l’étage, sans oublier les dépendances et le jardin.
Hier en fin d’après-midi, fourbus tous les trois, nous avons repris la route de la Suisse.
Tandis que mon Capitaine fermait la maison, j’ai posé mon Mogwaï dans la voiture et j’y ai pris place, laissant mon regard errer sur le jardin qu’un ami est venu tondre dans la journée.
Et c’est là que je l’ai aperçue…
Celui qui m’accompagne a installé la maison pour oiseaux qu’il a construite voici deux ou trois ans.
Une demeure palace destinée aux passereaux, mais que, en Suisse, les corneilles ont abondamment fréquentée, chassant tout autre éventuel client.
Mais là… j’ai vu une petite tête s’activer, à picorer le pain que j’y avais laissé.
Une mésange…
En reprenant la route, nous étions tout revigorés par sa présence.
Après les efforts énormes fournis au cours de ces 48 heures, mon Capitaine et moi n’avions plus de pep.IMG_2013
Jusqu’au moment où, peu avant la frontière suisse, il a avisé un panneau annonçant une vente de mirabelles, à 100 mètres, au bord de la route.
Un court arrêt… et durant les kilomètres suivants, les mirabelles ont apporté à notre chauffeur un regain d’énergie qui nous a permis de rentrer normalement!

Martine Bernier

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