La Bande des 4

Bon.
L’aménagement n’est pas terminé, les problèmes de messagerie sont toujours récurrents, la fatigue se fait sentir, MAIS… les poules sont arrivées!
Elles sont quatre, toutes âgées de 18 semaines, que nous avons été chercher hier.
J’ai choisi des Bantams de Pékin de couleurs différentes: une noire baptisée Praline, une Millefleurs appelée Kaki, une soi-disant porcelaine (j’ai comme un

Bantam de Pékin Millefleurs
Bantam de Pékin Millefleurs

doute…) que j’ai surnommée Plume, et une cailloutée pour laquelle j’ai eu un véritable coup de foudre et qui a hérité du doux nom de Chine.
Pour une Pékin… cela s’imposait.

Bantam de Pékin cailloutée
Bantam de Pékin cailloutée

Il n’a fallu que quelques minutes passées avec elles pour que leurs personnalités se précisent.
Plume, la plus petite des trois, est aussi la plus bavarde et la plus aventureuse.
Avec son inséparable Kaki, elles sont les premières à avoir fait quelques pas hors du poulailler bien paillé que mon Capitaine leur a préparé.
L’autre duo d’inséparables est composé de Praline et de Chine.

Bantam de Pékin noire
Bantam de Pékin noire

Plus timides, elles n’ont consenti qu’en fin de matinée à pointer le bout du bec hors de leur refuge pour picorer.
Pour que ces quatre-là forment un Club des Cinq, il ne manquait plus qu’un chien… rôle que Pomme a immédiatement souhaité endosser.
Pour elle, ces étranges petites créatures toutes rondes sont des copines en puissance.
Le tout est de lui faire comprendre qu’elles ne partagent pas son enthousiasme à faire ami-ami.
Dès le milieu de l’après-midi, les quatre demoiselles sont rentrées dans leurs appartements, et se sont blotties les unes contre les autres à même le sol, snobant les perchoirs installés à leur intention.
Vers 16h30, il a fallu se rendre à l’évidence: pour nos protégées, c’était l’heure de l’extinction des feux.
Je les ai installées dans leur home sweet home, ai refermé la porte à clé, mis leur nourriture à l’abri, et je les ai laissées pour la nuit…

Ce matin, aux premières lueurs du jour, je suis allée les voir.
Tout ensommeillées, elles semblaient avoir profité du calme de leur nouvelle demeure.
Et pendant que j’écris, je les entends discuter entre elles.
Ces dames sont de sortie…

Martine Bernier

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