Mon portable sonne, en début de semaine, avec cette sonnerie caractéristique qui annonce une conversation visuelle WhatsApp.
Je l’accepte et je vois apparaître la frimousse hyper souriante d’Aurélien, 3 ans, accompagné par son papa, tout aussi souriant:
– Bonjour, Mamitine!
– Bonjour, Loulou! Bonjour, Bastien!
La conversation s’engage, joyeuse.
Dans quelques jours, ils seront chez nous pour leur troisième week-end auquel participeront Eya et sa maman.
A chaque fois, c’est la fête, et le petit semble impatient.
Je lui demande:
– Vous venez bientôt! Tu es content?
– Oui! On peut venir maintenant, si tu veux?
Très impliqué dans la conversation, il me fait rire, demande à voir son Papyno, Pomme, m’explique qu’il est allé à la gymnastique, demande à voir la dernière née de ma mini collection de voitures.
Babas à souhait, les voitures que j’aime sont couvertes de fleurs et de symboles des années 70.
La dernière en date ne fait pas exception, rose avec son décor joyeusement psychédélique, ses « Freedom » et ses « Peace and Love » à gogo.
Le petit examine mon indéfinissable véhicule avec intérêt, s’inquiète des derniers exploits de Kaki, fond devant le regard tendre de Pomme, rit face aux grimaces de son Papyno, et se réjouit à l’annonce de ses retrouvailles avec Eya et sa maman.
Puis j’explique à son papa que, cette année, « la famille de Belgique », mes parents de coeur, sera là pour Noël, et il me dit qu’il nous rejoindra avec le petit dès le lendemain.
Au moment de raccrocher, Aurélien a encore une foule de choses à me dire, à me demander…
Et je suis aussi impatiente que lui de les retrouver, tous les deux…
Le jour suivant notre conversation, j’annonce à ma maman de coeur que la maison sera pleine, pour Noël, avec les filles pour Noël, et les garçons dès le lendemain.
Sa question fuse aussitôt: « Mais… vous arriverez à nous loger tous? »
Oui… la maison est vaste, et l’organisation au cordeau!
Du coup, je commence doucement à introduire l’esprit de Noël dans la demeure où chaque soir ou presque désormais, mon Capitaine prépare un feu de bois.
La fin de l’année s’annonce pétillante et douce…
Martine Bernier