La résidence secondaire

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Le bien-être de mes animaux est essentiel pour moi.
Avec cet assaut de gel et de neige tenace qui s’impose depuis quelque temps, j’entoure donc mes poules plus que jamais, j’enrichis leur nourriture, prends soin de leur poulailler, et leur rends visite dix fois par jour.
Mais la palme des charmantes attentions revient à mon Capitaine qui, ce dimanche, a décidé de leur construire un abri de jour, pour qu’elles puissent profiter de l’extérieur sans forcément être dans la neige lorsqu’elles ont envie de profiter de l’air pur.
Il leur a donc construit une résidence secondaire… ou un abri-bus de luxe, à choix.
Comme les bus sont rares à passer dans l’enclos, j’opterais plutôt pour la première variante.

Connaissant les habitudes de mes poulettes, j’ai juste suggéré que l’abri soit déménagé bientôt pour qu’il se trouve sur le trajet de promenade quotidienne de mes Quatre Grâces.
Grâces qui, depuis le début des grands froids, sont plus en confiance que jamais.
Comme elles restent souvent dans le poulailler pendant que je le nettoie, , nous avons chaque matin de longues conversations au cours desquelles je les caresse sans jamais trop insister.
Au début, elles détalaient en piaillant.
Aujourd’hui, toutes les quatre se laissent faire sans broncher.
Enfin… toutes les trois.
Parce que Kaki, qui a été portée chaque jour pendant un mois lorsque nous lui donnions son traitement, est devenue méfiante.
Elle est toujours sur mes talons à guetter mes moindres gestes et à les commenter, mais file si j’ai le malheur de tendre la main vers elle.
Lorsqu’elle se trouve à bonne distance de sécurité (selon ses critères), elle se retourne, se campe en face de moi, et m’invective bruyamment.
En clair: je prends un savon chaque matin!
J’adore cette poule!
Ingrate, mais rigolote!

Martine Bernier

 

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