Le retour des beaux jours

Depuis que la saison commence à tourner, la vie a adopté son rythme printanier dans la maison.
Le matin, dès l’instant où je m’aventure dehors pour libérer les poules, je le constate à leur comportement.
Elles ne se lassent pas d’explorer leur enclos à la recherche de je ne sais quel trésor, profitent de la douceur du temps avec un plaisir manifeste…
Pomme est à l’unisson et a retrouvé le goût d’arpenter son grand territoire en surveillant les arbres et les oiseaux.
La lumière et la timide chaleur printanière m’ont convaincue à terminer la peinture du meuble qui devrait aujourd’hui gagner sa place définitive dans notre cuisine.
Et mon Mogwaï, toujours serviable, a tenu a m’apporter son aide.
Alors que mon Capitaine avait aligné sur un chiffon à même le sol l’ensemble des pinceaux que j’utilise pour mes travaux de peinture, Pomme s’est discrètement empressée de les « emballer » dans leur tissu, trouvant sans doute peu convenable de les exposer à tous les regards.

Ces jolies journées d’avril ont ramené la vie dans la maison d’à côté, celle qui appartient à un membre de la famille de mon Capitaine.
Les visites, les repas pris en commun, les soirées passées à se remémorer des souvenirs… ce printemps apporte une douceur de vivre.

Vendredi, en fin d’après-midi, nous prenions l’apéritif avec un ami dans la véranda en attendant nos invités du soir.
Le soleil se couchait et un dernier rayon entrait juste dans le poulailler qui baignait dans une lumière dorée.
Des dizaines d’oiseaux picoraient des graines autour et dans ledit poulailler.
C’était une vision de petit bonheur..
Mes quatre Boulettes sont rentrées et j’ai pu les voir s’installer dans leurs quartiers tranquillement, chacune cherchant sa place.
Je suis allée fermer la porte de leur maisonnette pour la nuit, et leur ai fait un brin de causette avant de les laisser.
Comme toujours, Plume avait mille choses a me dire, et Kaki a accepté mes caresses.
J’étais déjà passée une première fois lorsqu’elles étaient rentrées un peu plus tôt, mais elles avaient eu envie de ressortir et je n’avais pas eu le coeur d’écourter cette journée dont elles profitaient avec un plaisir si manifeste, comme chacun de nous…

Martine Bernier

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