Dimanche de Coupe

Impossible d’échapper à la folie Coupe du Monde, ce dimanche.
La France semblait toute entière ou presque faire escale sur la planète foot.
J’ai donc décrété que nous n’étions plus devant un événement purement sportif mais carrément sociétal qu’il fallait vivre nous aussi.
Comment?
Heu… en suivant le match de cette fameuse finale à la TV.
Vu les enjeux, nous n’avons pas eu de difficultés à nous laisser entraîner dans la rencontre.
Puis nous avons assisté à la joie qui a suivi et aux images insolites diffusées sur toutes le chaînes.

La remise des prix sous une pluie battante à Moscou où les officiels protégeaient Vladimir Poutine sous un grand parapluie… oubliant qu’ils avaient deux autres chef d’état sur l’estrade, laissés, eux, sans protection sous le déluge.
Les chaleureuses accolades de la présidente croate Kominda Grabar-Kitarovic, spontanément affectueuse avec chacun.
Cette dame a acquis un joli capital sympathie au cours de ce Mondial…

L’euphorie des supporters, des joueurs, de l’entraîneur, de toute l’équipe qui les entoure, et même du président Macron, la marée humaine sur les Champs-Elysées à Paris, la joie des uns et la tristesse des supporters Croates, décus mais fair-play…

Autant d’images marquantes.

***

Dans la soirée, je vais voir si mes poules vont bien et si elles sont d’accord de rentrer pour la nuit.
Je les trouve dehors, visiblement mal à l’aise.
Dès que j’apparais, elles se serrent autour de moi.
Il ne me faut pas longtemps pour comprendre qu’elles sont apeurées par les quelques klaxons qui s’animent dehors.
– Ce n’est rien, les filles… Il faut que je vous explique, pour votre culture personnelle. Comme vous êtes françaises vous aussi, sachez que vous faites officiellement partie d’un pays bi champion du monde. Voilà!

Elles ont eu l’air parfaitement imperméables à la nouvelle.

***

J’ai pu vérifier l’exactitude de la phrase:  la France entière a vibré et vibre toujours pour cette victoire…
Même ici, dans notre paisible petit village franc-comtois, des supporters comblés ont tiré des fusées de feux  d’artifice dans la nuit…
Ce n’était pas la liesse débridée de grandes villes, mais la démonstration que l’événement a fait de heureux partout.

Martine Bernier

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