En mode été

Si le printemps et l’automne sont mes saisons favorites, je redoute toujours autant les grosses chaleurs de l’été et les grands froids de l’hiver.
Ces derniers jours n’ont pas fait exception à la règle.
38°… c’est beaucoup.
Par bonheur, la maison reste fraîche et représente un refuge dans lequel je me cantonne dès que l’air devient irrespirable.
Mais, contrairement à toutes les autres années précédentes, j’ai aujourd’hui conscience que nous sommes responsables d’un certain nombre d’êtres vivants qui ne supporteraient pas bien la canicule sans  notre intervention.
Bien sûr, Pomme fait  l’objet d’une attention accrue.
Je ne dirais pas que je ne la laisse pas sortir sans chapeau, mais presque!
Viennent ensuite les poules, mes petites Boulettes qui se replient sous les arbres de leur enclos au moindre pic de chaleur.
Ils les protègent à la fois du soleil et de la pluie quand il y en a.
Mais elles recherchent plus que jamais notre présence, accourant dès que nous arrivons.
Pour elles aussi: eau fraîche à volonté.
Idem pour les oiseaux.
La petite  vasque de pierre que mon Capitaine leur a fixée sur un arbre mort cet automne fait à leurs yeux office de piscine municipale.
Là encore, je prends soin de la remplir chaque jour et je m’amuse à les voir défiler pour s’y abreuver.
De la douce et gracieuse tourterelle aux sittelles en passant par les moineaux, les mésanges et plusieurs autres espèces, ils sont des dizaines à y venir.

Et puis il y a le jardin en général et mes roses anglaises en particulier.
A force de m’en occuper, j’ai réalisé qu’un rosier a besoin de beaucoup d’eau pour s’épanouir.
Matin et soir, je les arrose donc délicatement.
Et ils me remercient à leur façon, en nous offrant des fleurs absolument somptueuses.
Certains de ces rosiers en sont déjà à leur deuxième floraison…
Ils semblent s’être donné le mot pour fleurir à tour de rôle.
Depuis le mois de mai, il y a continuellement des roses autour de nous.
Blanches, couleur thé, rose clair ou foncé, rouge pâle, jaune: elles sont toutes magnifiques…
Il ne m’en reste qu’un, couvert de boutons, dont je n’ai pas encore vu  éclore les fleurs.
Mais un autre, le Geoff Hamilton sur lequel je fondais beaucoup d’espoir, est en pleine floraison

Geoff Hamilton
Geoff Hamilton

depuis quelques jours… et je suis estomaquée devant la beauté de ses fleurs.
Elles correspondent en tout point à celles que je rêvais de cultiver…

Devant autant de merveilles, il est évident qu’il n’est pas nécessaire de se forcer beaucoup pour procéder aux arrosages quotidiens!

Martine Bernier

par

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *