« La Guerre des Boutons »

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En ce moment, le cinéma français vit un événement que je ne trouve pas forcément positif.
A une semaine sortent deux films, deux remake du même objet: « La Guerre des Boutons ».
C’est le premier sorti que nous sommes allé voir ce week-end, le film signe Yann Samuell.
Destiné à la base à un public d’enfants et d’adolescents, il s’est révélé être une excellente surprise.
Assez fidèle au roman d’origine, frais, bien campé dans son époque, le film est servi par de jeunes acteurs talentueux campant avec conviction les écoliers rivaux de deux villages voisins, jeunes Mohicans des campagnes.
Pourquoi bouder son plaisir?
Ce cinéma à l’ancienne nous sert de petites merveilles…
Fred Testot (oui, LE Fred du duo Omar et Fred!) est irrésistible dans le rôle du curé du village naïf et maladroit, mais tellement sincère.
Tous les enfants sont émouvants, jamais larmoyants… et aucun d’entre eux n’est acteur « professionnel ».
Parmi eux, le rôle de Lebrac est littéralement porté par le jeune Vincent Bres, excellent, et servi par des répliques magnifiques, offrant une aura plus brillante encore au personnage.

Mais le plus naturel, le plus touchant reste évidemment le petit Tristan Vichard, irrésistible dans le rôle du Tigibus, charmant polisson de six ans.
Un petit bonhomme qui, en interview, explique tranquillement qu’il ne veut pas devenir acteur, mais banquier.

L’autre film, que je n’ai pas encore vu, « La nouvelle Guerre des Boutons », semble, nous dit-on, s’adresser à un autre public, et est résolument plus grave.
Le premier, en tout cas, m’a séduite, même si, avant sa sortie, les critiques n’étaient pas tendres avec lui.

Mais au fait, savez-vous pourquoi les réalisateurs ressentent un tel engouement pour « La Guerre des Boutons », tout à coup?
Simplement, parce le roman est depuis peu entré dans le domaine public.
Libre de droits, donc… ceci explique cela.

Martine Bernier

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