Les voleurs les plus malchanceux

Pendant les fêtes de fin d’année, la police demande à la population d’être particulièrement prudente.
Les voleurs sont en effet de sortie, visitant les appartements et maisons vides pour cause de vacances.

En cherchant, j’ai trouvé quelques exemples démontrant que tous les « monte-en-l’air » ne sont pas forcément tous nés sous une bonne étoile, et non sont pas tous des exemples d’intelligence.

En février 2004, Carlos Henrique Auad, habitant Petropolis, dans l’Etat de Rio de Janeiro, au Brésil, fractura la porte d’un bar proche de son domicile pour y voler une télévision.
Ravi de voir que le larcin s’était bien passé, il revint quelques jours plus tard, bien décidé à cambrioler le même bar, cette fois en passant par le toit, armé d’un pistolet.
Seul léger souci; il dérapa et se tira une balle dans le pied en tombant.
Courageux, Carlos serra les dents.
Il réussit à rentrer chez lui à pied… sans remarquer qu’il laissait derrière lui une traînée de sang qui menait droit à sa porte.
La police, venue l’arrêter, retrouva par la même occasion le téléviseur volé.

Dans la catégorie des voleurs stupides ou très naïfs, il y a ceux qui, en essayant de s’introduire dans une maison en passant par une cheminée ou une bouche d’aération, se retrouvent coincés car elle est plus étroite en bas qu’en haut.
Celui qui connut le sort le plus cruel s’appelle Calvin Wilson.
Calvin, originaire de Natchez, dans le Mississippi, avait déjà été condamné plusieurs fois.
En 1985, il disparut, purement et simplement.
L’année suivante, un cadavre retrouvé dans le fleuve fut identifié par erreur comme était le sien

Quinze ans plus tard, en janvier 2001, des maçons chargés de restaurer une demeure historique de Natchez, découvrirent un squelette entièrement habillé.
Dans ses vêtements, il y  avait un portefeuille appartenant à Calvin Wilson.
Il avait essayé d’entrer par la cheminée dans le bâtiment qui était alors une boutique de cadeaux.
Tombant dans le conduit la tête la première, il était resté coincé, incapable d’appeler au secours.
Brrrr…

Je terminerai par une histoire plus légère…
Elle se passait en septembre 2002; à Gap, en France.
Yassine, 33 ans, cambriolait tranquillement un magasin de vêtements quand une patrouille de police est passée.
Même pas moyen de travailler en paix, tssss!
Il était alors dans la vitrine.
Que faire dans ces cas-là?
Essayer de se faire passer pour un mannequin en restant immobile.
Seul petit souci: pour se donner du courage, Yassine avait un peu abusé de la dive bouteille avant de venir.
Difficile, dans ces conditions, de garder la pose…
Un mannequin gigotant… cela n’a pas échappé à l’oeil des policiers qui l’ont interpellé!

Martine Bernier

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