L’été… quelle galère…

Devant les mines réjouies qu’affichent les trois quarts de la population du globe dès que l’on parle de l’été ou des « beaux jours », j’en viens à me demander si je suis la seule à confesser ma tare. Oui, je l’avoue: je n’aime pas l’été. La honte est sur moi… Je suis plutôt de ceux qui aiment les saisons intermédiaires, printemps et automne. Mais l’été… grands dieux, l’été…

Ces jours-ci, il fait une chaleur oppressante, lourde.  Les nuits sont si chaudes que personne n’arrive à dormir normalement. Scotty en est la preuve vivante. Ecroulée sur le sol du salon, pattes écartées, langue pendante (ce n’est plus une langue, c’est une cravate…), elle me lance un regard torve, ayant à peine la force de soulever un sourcil broussailleux et hésitant lorsque je lui propose ses friandises préférées.

Dehors, aux heures très chaudes, les oiseaux, apparemment dans le même état qu’elle, ne chantent plus.  Les insectes et autres araignées, en revanche, sont de sortie. Et en force! Leur grande spécialité? S’enfiler dans les maisons pour trouver un peu de douceur. Un squat généralisé.

Personne n’arrive à dormir. Tout ce qui ressemble de près ou de loin à un être humain présente des similitudes avec un zombie au bout de quelques jours de grosses chaleurs.

Stéphane, mon voisin, tente un réflexe de survie et file au bord de la mer pour profiter de la fraîcheur de l’eau. Impossible: elle est infréquentable, sale et infestée de méduses. Pas de bain de mer, donc. Mais de remarquables coups de soleil donnant l’impression qu’il sort d’un remake de « La Tour Infernale »…

Vive l’été…

 

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