Macareux: on l’admire mais…

 

Il existe un oiseau que je n’ai jamais vu autrement qu’en photo.
Un oiseau marin, surnommé le perroquet ou le clown des mers, mais connu sous le nom de Macareux Moine.
Il est devenu le symbole de la Ligue Française pour la Protection des Oiseaux. Et pour cause… il est magnifique, insolite, coloré…

Espèce en danger en France, il reste une petite population située en Bretagne.
Elle compte entre 240 et 280 couples, un nombre en diminution presque constante depuis 1950 où l’on dénombrait alors 10 000 couples.
Les marées noires, les dégazages sauvages, les prises accidentelles dans les filets mettent en danger ces oiseaux si beaux.

J’ai eu beau visiter l’archipel des Sept Iles, et passer non loin de celle de Rouzic où ils se rejoignent, je n’ai pas eu la chance d’en voir aux alentours.

Pour beaucoup, l’oiseau est quasi mythique, car rare. En tout cas en France, donc.

On peut comprendre à quel point j’ai été frappée lorsque j’ai appris qu’en Islande où les macareux sont appelés « Les Lùndi », ils ont un tout autre destin qu’en France où ils sont protégés.
Très nombreux sur l’île, les macareux en sont là aussi le symbole.
Les habitants et les amoureux des oiseaux peuvent les observer de fin avril à mi-août le long des côtes notamment près de Vik et Dyrholaey.
Mais…. il y a un mais.
Et de taille.
Les Islandais l’adorent, leur oiseau.
Ils en sont même friands… notamment lorsqu’il est fumé (reyktur).
Ils les consomment dans les restaurants… macareux au menu.

Autre lieu, autres coutumes… autre régime.

Martine Bernier

 

par

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *