Ecrire… bis

Ecrire un article est une chose.
Ecrire un livre en est une autre.
Le premier est un cent mètres, le deuxième un marathon, une course de fond.
Lorsque l’ouvrage est commandé par votre éditeur, c’est… spécial.
J’ai la chance d’avoir un contact privilégié avec le « mien », je l’ai déjà dit.
Il me laisse parfaitement libre, ce qui est pour moi la meilleure façon de travailler.
Ceci dit, lorsque le moment est venu de lui envoyer la première partie du travail pour vérifier que nous sommes bien sur la même longueur d’ondes, il faut avouer qu’il y a un moment de flottement.

Sachant que j’avais débuté mon manuscrit dans des conditions très difficiles, écrivant à l’hôpital, dans un état assez original, et que ma situation physique ne me permettait pas de sonner le rassemblementde mes neurones, je craignais de ne pas lui donner un travail satisfaisant.
Je pouvais me tromper, ne pas être dans la ligne.
Donc, tout en continuant à travailler, je n’étais pas totalement tranquille.
Je connais les enjeux de ce livre.
C’est dire si le message de ce soir m’a fait plaisir.
L’appréciation est bonne, voire très bonne.
J’espère que le deuxième éditeur sera satisfait lui aussi.
Oui, ils sont deux!
J’ai encore beaucoup à faire pour que le livre soit prêt à temps tout en continuant mes autres tâches, mais ce commentaire est une motivation importante.
Le livre en est un peu plus qu’à son tiers.
Dans un marathon, ce doit être comme un point de ravitaillement.
Une respiration sans couper le rythme… et on continue!

Heu.. que vais-je faire ce week-end?
Certainement pas le pont.

 Martine Bernier

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