Ben L’Oncle Soul: doux cadeau

Il y a eu une période, dans les années 80, où les musicologues ont souligné l’existence d’un creux musical.
On entendait souvent  dire à l’époque que la musique s’appauvrissait, tant sur le plan de la création que des voix.
Et il faut avouer que le disco et les chansonnettes d’alors m’ont éloignée de la radio.

Aujourd’hui, cette phrase ne s’applique plus.
Depuis plusieurs années, le monde de la musique s’est enrichi de talents multiples, de voix magnifiques, d’auteurs compositeurs doués.

Parmi ceux qui me touchent, il en est un, tout récent dans l’espace médiatique, qui me séduit totalement: Ben L’Oncle Soul.
Il n’a l’air de rien, ce garçon né à Tours, mais dès qu’il ouvre la bouche, son univers est d’une richesse folle.
Tout le monde a forcément entendu ses reprises de « Sympathique » ou de « Seven Nation Army », tellement bien remaniées que les plus jeunes ont l’impression qu’il s’agit des nouveauté, de « tubes » d’aujourd’hui alors qu’ils ont dix ou quinze ans déjà pour la plupart.
Sa musique sent bon les années 60 — 70, ses arrangements sont patinés de rétro, marque de fabrique qu’il soigne jusque dans la présentation de son CD qui ressemble à un bon vieux vinyle.
Il apporte une âme nouvelle à tout ce qu’il touche, semble s’amuser comme un fou lorsqu’il chante et partager ce bonheur avec ses musiciens.
L’écouter chanter à capella avec ses choristes est un ravissement…
Avec ses noeud papillon et son groove irrésistible, il chante le blues sans complexe avec un talent fou.
Ce talent devrait lui permettre de toucher à de nombreux registres et  réserver encore bien des surprises…
Ecoutez-le pour en être convaincus…

Martine Bernier

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