Amélie Nothomb: »Une forme de vie »

Je l’ai déjà dit: ses livres, je les ai tous lus.
Au début avec scepticisme, puis avec délectation.
Je les ai pratiquement tous aimés.
Il n’était donc pas question que je manque le dernier, que j’attendais avec impatience, faisant partie des inconditionnels de cet écrivain attachant.

« Une forme de vie », tout le monde en parle ou en a parlé.
Une lettre arrive un jour chez Amélie Nothomb, provenant d’un certain Melvin Mapple, soldat américain en Irak.
Melvin souffre de ce qu’il vit et, comme certains de ses collèges, a trouvé un réconfort dans la nourriture.
Il mange… mange tellement qu’il est devenu obèse.
Une correspondance s’instaure entre lui et celle qui est son auteure préférée.

J’aime le style d’Amélie, sa réflexion, le chemin de mots qu’elle utilise.
Certains ont critiqué l’ouvrage, estimant qu’elle y faisait preuve d’un auto encensement.
Ce n’est pas ainsi que je l’ai ressenti.
Je la crois beaucoup plus claire, plus pure que ceux qui lui prêtent ce genre de sentiment.
Son livre est étonnant, sensible, surprenant, inattendu sur la fin.
Alors que l’on croit s’être installé dans le train de l’histoire, elle bifurque brusquement.
Impossible de se lasser.

A travers ces pages, l’auteure en profite pour expliquer, en douceur, certaines règles de savoir-vivre à celles et ceux qui lui écrivent.
Elle est connue pour répondre à son courrier personnellement.
Certains en profitent outrageusement…

J’aime cet écrivain, et je crois que j’aime cette femme dont les interviews me touchent.
Comme d’habitude, son livre est en tête des ventes depuis sa sortie.
Et comme très souvent… je trouve qu’elle le mérite.

Martine Bernier

« Une forme de vie », Amélie Nothomb, Albin Michel

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