Elle s’appelait Sarah Oberson…

C’était le 28 septembre 1985.
En Suisse, une petite fille de 5 ans, Sarah Oberson a disparu ce jour-là.
Elle avait quitté sa maison pour se rendre chez sa grand-mère.
Elle n’est jamais arrivée.
Son vélo a été retrouvé au bas d’un escalier permettant de se rendre à la salle de gymnastique.
Deux personnes ont vu Sarah dans la cour de l’école, à 50 mètres de sa maison.
Puis, plus rien.
La police, l’armée ont mis en place un important dispositif.
Les parents, les enquêteurs ont remué ciel et terre.
Mais jamais Sarah n’a été retrouvée.
Le pays tout entier a été bouleversé par cette disparition.
Aujourd’hui encore, personne n’a oublié le prénom, le nom, et le visage de cette petite fille.

Je pense que rien n’est pire que la perte d’un enfant.
Il est impossible de pardonner à celui qui en est la cause.

Leur désespoir, les parents de la petite fille l’ont utilisé pour créer la Fondation Sarah Oberson, en collaboration avec l’Institut International des Droits de l’Enfant.
Un site Internet remarquable, beaucoup d’informations à l’intention des personnes qui, comme eux, pourraient vivre cette tragique expérience de la disparition d’un enfant, des activités… ils ont rendu leur vécu utile à d’autres.
Chaque année sont organisées des journées Sarah Oberson, par l’intermédiaire de la Fondation.
La prochaine est agendée pour le 3 novembre 2010.
Cette journée de réflexion sera placée sur le thème « Nouvelles technologies: chance et dangers pour les enfants ».

Si elle est vivante, Sarah a aujourd’hui 30 ans.
Le mystère qui plane sur sa disparition, sur ce qu’elle a pu devenir est entier.
Mais chaque année, comme le dit le site de la Fondation, des informations arrivent encore aux parents sur leur fille.
Toutes sont toujours vérifiées et jamais le « dossier Sarah Oberson » ne sera classé, pas plus que ne le sont ceux des autres enfants disparus.

Martine Bernier

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