La douceur d’octobre

Je n’ai jamais beaucoup aimé le mois d’octobre.
Sans doute parce qu’il est le mois anniversaire du départ de mon père.
Cette année, pour la première fois, il marque autre chose.
Ce voyage à Florence, d’abord, passionnant et parfait en tout point…
Et puis l’arrivée d’Aurore, ma « fillotte », venue passer la semaine avec nous.
Il n’a pas fallu très longtemps pour qu’elle prenne ses marques, pour qu’elle et Celui qui m’accompagne apprennent à se connaître.
Nos longues conversations, nos fous rires, cette complicité étonnante entre une adolescente et une… heu… cinquantenaire, le partage du grain de folie: tout est revenu à grande vitesse.
Et comme mon compagnon n’est pas le dernier à partir à l’aventure et ne recule jamais devant mes idées un peu bohèmes, nous passons de belles heures…

Octobre douceur, pour ses couleurs de miel et d’ocre recouvrant la forêt, pour Pomme qui gambade après les feuilles mortes, pour le regard d’Aurore qui pétille, pour la main qui recouvre la mienne.
Octobre sauvage, aussi, pour les vagues violentes qui ont secoué le lac en début de semaine, au point de recouvrir la route d’eau dans la soirée, pour les nouvelles venues de chez deux de mes amis, mes compagnons d’escapades, qui, tous deux dans des pays différents, viennent de subir des événements inattendus et rudes.

Martine Bernier

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