Chronique d’une journée d’été

Branle-bas de combat: ce soir, nous pendons pour la deuxième fois la crémaillère, avec nos anciens voisins, cette fois.
Et ce n’est pas fini!
Cette fin de semaine est riche en retrouvailles, en repas entre amis, ici et ailleurs.
J’adore…

Mais avant, il faut travailler.
Je m’installe à mon bureau: des articles m’attendent.
J’écris…. puis passe faire un tour sur Ecriplume.
Un message des Ombres m’informe que la pluie que j’aime tant a pour bienfait de chasser les parasites, des jardins et d’ailleurs.
Samoens, me disent-elles, bénéficient de cette particularité.
Elégant.

Pomme se moque de la bruine qui sévit.
De temps en temps, elle disparaît dans la chambre, ouvre la porte-fenêtre avec son museau et va inspecter le balcon, faire le tour des plantations, commettre une ou deux bêtises en passant.
Puis elle revient, vérifie que je suis toujours là et va s’installer auprès de Celui qui m’accompagne.
Dans la cuisine, il s’affaire, les fumets sont irrésistibles.
Comme toujours, il est l’homme de la situation, me laissant comme tâches la déco et les relations publiques.
Il sourit après avoir lu l’Ecriplume de la veille, remarquant que j’ai passé sous silence une partie des opérations militaires.
Ce sourire en dit long: l’attaque de mon bureau ne marque pas la fin des hostilités.
Il n’a pas renoncé à kidnapper mon Mogwaï!

Hier, j’ai eu la surprise de recevoir un appel d’André-Paul Duchâteau, que j’avais interviewé avec bonheur il y a peu.
Nous avons décidé de rester en contact, nos conversations sont un ravissement…
J’y pense avec gratitude.
Il a une culture livresque et générale immense.
Nous nous retrouvons sur de nombreux points, et… c’est un bonheur.

Je prépare un reportage que je souhaite faire la semaine prochaine, au cours du séjour que je vais faire en Franche-Comté avec Celui qui m’accompagne.
Je m’attends à un moment privilégié, là aussi, à une découverte.
Et comme toujours, un reportage, cela se prépare…

Le temps passe incroyablement vite, depuis deux semaines, riche en événements intenses.
Quand le « stress intérieur » est trop fort, je regarde par la fenêtre.
Juste devant mon bureau, Celui qui m’accompagne a posé une rose en pot qui s’épanouit depuis plusieurs jours en me faisant face.
Sa couleur rosée, délicate, cette fleur énorme sur une tige très fine, et, en arrière-plan, une barrière de fleurs multicolores à côté de laquelle s’épanouissent des tomates cerises.
Le tout sur fond d’arbres et de montagnes.

C’est apaisant… simplement apaisant.

Martine Bernier

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