Blanche-Neige et le Chasseur

J’ai horreur  de Blanche-Neige, le personnage le plus fadasse imaginé par les frères Grimm.
Vous allez peut-être me dire que, dans ce cas, je dois être complètement masochiste pour avoir été voir le film « Blanche-Neige et le Chasseur » de Rupert Sanders, ce dimanche en fin d’après-midi.
Disons que j’ai toujours l’espoir que, enfin, un réalisateur imaginatif va enfin réinventer l’histoire pour en faire quelque chose d’un peu plus étoffé.
Cette fois, j’ai été servie.
Dans ce conte-ci, le roi, père de Blanche-Neige, se retrouve bien veuf, et épouse au lendemain de leur rencontre la blonde et divine nouvelle reine   (Charlize Theron) qui va s’empresser, au soir de ses noces, de lui planter un couteau dans le coeur et d’enfermer sa belle-fille dans le donjon.
Ca, c’est fait. 

Le royaume est donc plongé dans  une désolation permanente, jusqu’au jour où Blanche-Neige (Kristen Stewart,) trouve le moyen de s’échapper.
Je ne vais pas vous raconter le tout, si ce n’est que les deux héroïnes du film sont somptueuses de beauté, l’une fort bien habillée dans son palais, l’autre délicatement pâlichonne dans ses guenilles.
Sachez cependant que les nains sont l’une des trouvailles du film, que le chasseur en question (Chris Hemsworth) est fort plaisant et que Blanche-Neige tient par moment davantage de Jeanne d’Arc que de la niaise  fée du logis qui tenait l’intérieur des nains bien propret tandis que ceux-ci travaillaient à la mine.
J’ai aimé voir la mollassonne princesse devenir forte sans pour autant être dure.

Seuls regrets: le côté sombre du film n’est compensé que par une seule scène bucolique à souhait. 
Puisque nous étions dans un conte, j’aurais aimé un peu plus de féerie. 
Et la fin m’a laissée sur ma faim, sans jeu de mots.
Mais peut-être est-ce le signe d’une éventuelle suite?

Martine Bernier 

http://youtu.be/I0WBiBkQsF8

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