J’ai décidé de consacrer du temps à l’une de mes amies infirmières qui doit terminer un travail rédactionnel pour achever un cycle d’études.
Hier donc, nous avons passé l’après-midi a parler de la patiente dont elle parle dans son travail.
Et depuis ce matin très tôt, je planche sur le sujet.
Mon amie travaille dans une unité de soins palliatifs, et le cas qu’elle aborde est bien sûr anonyme.
Mais l’accompagner dans ce travail me permet d’entrer dans son quotidien, me plonge au coeur d’une expérience de fin de vie douloureuse.
Je découvre encore un peu plus le travail des soignants tendus vers un seul but: soulager leurs patients, rendre leur quotidien confortable, les réconforter au maximum.
Ce texte me permet de mesurer l’ampleur de leur tâche, l’empathie qui est la leur, la constante remise en question, l’humilité, aussi, face à leur rôle.
Je continue à me dire que certains métiers sont plus essentiels que d’autres.

Aujourd’hui, je n’ai donc pas beaucoup de temps à consacrer à Ecriplume.
Mais c’est loin d’être du temps perdu…
Juste le temps de vous dire d’aller regarder le texte d’hier: Dominique Rougier a créé un dessin pour l’illustrer .
Il ne l’a pas connue, pourtant j’ai eu l’impression d’y retrouver le visage de Soeur Antoine, mon professeur de théâtre, teintée des traits du visage de mon ancienne directrice, Soeur Marie-Véronique!

Martine Bernier

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