Mon Capitaine et le GPS

Sur la route du retour de notre escapade en Provence, mon Capitaine m’a dit:

– Je voudrais que tu écrives une suite au texte que tu avais publié sur Ecriplume il y a quelques mois, et qui parlait du GPS.
-Mmmm… pourquoi?
– Parce que j’avais raison! Il est dyslexique, n’a pas le sens de l’orientation, et, en plus, a fait une erreur de 4 minutes sur l’estimation de notre heure de retour!
– Ah oui… quatre minutes sur plus de 600 kilomètres de voyage… c’est énorme!

Drapé dans sa dignité, Celui qui m’accompagne fait semblant de ne pas percevoir la touche d’ironie.
À part le fait que la  voix féminine m’agace avec sa façon de nous conseiller de tourner à « droiiiiiiiite » d’un air pédant, le fameux GPS nous a sorti de plusieurs situations improbables.
Mon Capitaine n’en a cure.
Il m’assène son ultime argument:

– En plus, lorsque nous sommes  partis pour repérer l’emplacement du musée Renoir, il nous a baladés dans Cagnes-sur-Mer en nous faisant faire des détours impossibles!
– C’est vrai. Mais il nous a finalement menés à bon port…
– Oui… et une fois arrivé, il ne savait même pas que le musée était fermé!

Martine Bernier

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