Magnifique Gatsby…

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J’avais tellement aimé le livre de Francis Scott Fitzegerald, puis le film de Jack Clayton, en 1973, avec Robert Redford et Mia Farrow que je ne pouvais envisager de manquer la nouvelle version de « Gatsby le magnifique », de Baz Luhrmann, avec Leonardo di Caprio.
Ce que j’ai aimé?
L’élégance, la profondeur et la prestance de ce beau « Gatsby di Caprio », émouvant et presque candide dans son amour grave et fantasmé.
J’ai aimé aussi la jolie, fragile et irresponsable Daisy (Carey Milligan), sylphide prête à se laisser aimer, mais pas à se battre pour son amour…

J’ai nettement moins aimé la 3D, inconfortable et pas franchement utile dans ce genre de film, et  la manière dont ont été reproduites les fêtes gigantesques données par Jay Gatsby.
Démesurées, presque orgiaques, les fêtes que nous a préparées Baz Luhrmann ne sont pas légères… 
Pas aimé non plus l’ambiance de l’escapade amoureuse du mari de Daisy, dont les personnages crus, eux, n’ont rien de romantiques, et donnent dans la caricature.

Avouons-le, ce que j’aime réellement dans l’historie, c’est … le tendre et séduisant personnage de Gatsby et cette époque au lendemain de la Grande Guerre, où les femmes raccourcissaient leurs robes et leurs cheveux,  où l’insouciance semblait vouloir cacher un mal de vivre latent.
Une époque marquée par la prohibition, par l’argent affluant dans les poches des nouveaux riches, dont notre homme, au passé sulfureux.

1922… le mystérieux Jay Gatsby est richissime, donne des fêtes somptueuses dans son presque château de Long Island, et alimente la rumeur.
Il est l’une des plus belle figure d’amoureux romantique de la littérature, symbolise les Années Folles.
J’ai beau connaître l’histoire, je me suis laissée prendre au drame qui s’y joue, même si tous les acteurs ne sont pas forcément très marquants dans cette version 2013.
La prestation de Robert Redford ne s’effacera pas de ma mémoire, mais Gatsby n’en est pas pour autant diminué lorsque sa détresse se lit dans le regard bleu de Léonardo di Caprio, acteur décidément subtil…

Martine Bernier

 

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