Puy-du Fou: une formidable aventure humaine

Photo Bruno Guédot Spectacle: Le Signe du Triomphe
Photo Bruno Guédot
Spectacle: Le Signe du Triomphe

Cela faisait plusieurs années que j’avais envie de visiter le parc d’attractions du Puy-du-Fou et d’assister à la Cinéscénie, ce spectacle nocturne considéré comme était le plus important du monde par le nombre de figurants qui y participent.
De l’endroit, je connaissais juste l’emplacement, en Vendée, et je savais qu’il était né du rêve et de la volonté de Philippe de Villiers.
Nous avons décidé d’y passer quelques jours afin de nous faire une idée après avoir appris que le parc d’attraction avait été récompensé par le Thea Classic Awards 2012 le sacrant meilleur parc de loisirs au monde cette année-là.

Il ne nous a pas fallu longtemps pour comprendre pourquoi…
Dans le parc en lui-même, ce sont des acteurs et des cascadeurs qui sont l’épine dorsale du lieu en présentant des spectacles magnifiques, servis par des effets spéciaux et des mises en scène remarquables.
Les animations qui assurent la transition entre ces spectacles sont de la même veine, d’excellente qualité.
Un village d’artisans dans une cité médiévale, un village du XVIIIe siècle à découvrir librement, un petit parc animalier, une roseraie, et j’en passe: tout est de bon goût, en harmonie avec la nature du site.
Il faisait une chaleur torride durant cette semaine, en Vendée, mais de brumisateurs géants allégeaient la lourdeur du soleil…

Photo Bruno Guédot
Photo Bruno Guédot

Au son de morceaux de musiques classiques, les visiteurs, très nombreux, peuvent se retirer dans des endroits un peu plus désertés, lorsque la fatigue se fait sentir, et profiter d’animations plus douces, se perdre dans un labyrinthe ou découvrir le ballet des jets d’eau sauteurs.

J’ai particulièrement aimé les Jardins de La Fontaine auquel Gérard Depardieu a prêté sa voix et ses traits qui se retrouvent sur le visage de la statue animée du grand homme.
Les fables y sont contées et mises en scène grandeur nature…

Autre point fort du parc: ses oiseaux.
Nous en avons vus, des spectacles de fauconnerie, mais le Bal des Oiseaux Fantômes dépasse tout ce qui a été proposé dans le genre…
Lors du final, 160 oiseaux s’élancent au-dessus du public avec, parmi eux, 58 cigognes blanches, des cigognes noires, 6 pélicans, 9 marabouts et 83 milans noirs.
Plus haut dans le ciel, un ULM vole, accompagné par oies.

Photo Bruno Guédot
Photo Bruno Guédot

Le moment est magique, inoubliable…
Nous avons eu la chance de le poursuivre avec Jean-Louis Liégeois, directeur de l’Académie du Fauconnerie… mais je lui consacrerai un article plus complet dans les jours à venir.
Cet homme et son univers peuplé d’oiseaux est un être rare…

Comme nous souhaitions assister à la Cinéscénie, nous avions décidé de passer deux nuits sur place avant de reprendre la route.
Je fais allusion à ces nuits car les hôtels du parc valent le déplacement.
Ils sont totalement dans la ligne du thème.
Nous avons choisi de loger dans les Iles de Clovis, une cité lacustre où des huttes à à pilotis et aux toits de chaume abritent des chambres confortables placées sous le sceau de l’époque Mérovingienne.

Le dernier soir a clôturé notre séjour en apothéose.
Nous avions rendez-vous avec un guide pour qu’il nous fasse découvrir les coulisses de la Cinéscénie avant que ne commence le spectacle.
Mais, dans la foule, nous nous sommes manqués.
Nous avons donc été nous installer à nos places, avec les 14 000 autres spectateurs.
Et là, alors que les gradins se remplissaient,  une dame chargée de la communication, puis notre guide nous ont retrouvés grâce aux numéros de nos sièges.
Des personnes d’une gentillesse extrême, s’excusant du contretemps et nous proposant de les rejoindre après le spectacle.

Comment décrire la Cinéscénie?
Environ 1500 acteurs et 500 personnes à la technique et aux services de sécurité.
On les appelle les Puyfolais, de ce nom qui désigne joliment tous les bénévoles participant au spectacle.
Ils sont 3500 et forment une véritable famille élargie…
L’histoire, écrite comme tous les autres scénarios de spectacles des lieux par Philippe de Villiers, nous entraîne à travers le passé mouvementé de la Vendée, en suivant la vie d’une famille locale sur plusieurs générations.
Devant nous, en plein air, les acteurs évoluent dans un cadre naturel, utilisant le château du Puy-du-Fou, son étang et ses alentours comme éléments de décor vivant.
L’ensemble est époustouflant.
Ici, les effets spéciaux sont poussés à leur paroxysme.
Il faudrait voir le spectacle mille fois pour en saisir toutes les subtilités.
Portés par une musique magnifique, par les voix d’acteurs célèbres, par le jeu parfait des acteurs, par des feux d’artifices somptueux et par la présence d’une multitude d’animaux (parmi lesquelles des oies qui elles aussi jouent leur rôle à la perfection!), les tableaux sont magnifiques.
Et le bonheur visible qu’éprouvent les acteurs m’a arraché des larmes d’émotion.
Lorsque 14000 personnes se lèvent d’un seul élan pour applaudir à la fin d’un spectacle… croyez-moi, le moment est plus qu’émouvant…

Nous avons retrouvé notre guide, Patrick, une fois les lumières rallumées, et il nous a guidés vers la salle de presse pour partager le verre de l’amitié.
L’occasion de saluer et de féliciter au passage Philippe de Villiers et son fils, très entourés, avant de nous diriger vers les fameuses coulisses en compagnie d’un homme passionnant et passionné.

Mais cela… cela fera l’objet d’un prochain Ecriplume!

Martine Bernier

 

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