Il y a quelques années, mon parrain, frère de mon père, m’a offert une copie de l’arbre généalogique qu’il venait de terminer.
Il avait réussi à remonter sur les traces de ma famille paternelle jusqu’en 1723.
Grâce à lui, j’ai découvert que mes aïeux venaient d’Ecaussinnes, une commune francophone de Belgique, située dans la province de Hainaut.
Etrangement, mon père qui a passé beaucoup de temps à nous faire découvrir la Belgique, ne nous jamais emmenés à Ecaussinnes dont je sais seulement qu’elle est le berceau du chanteur et poète Julos Beaucarne.
En remontant le fil du temps, j’ai regardé les prénoms de ceux qui nous ont précédés dans la lignée familiale.
Nicolas, plusieurs Pierre, Jacques, Louis, Charles…
Les prénoms des femmes étaient jolis: Marie, Justine, Amélie, Célestine, Pauline, Désirée, Aimée…
Ces personnes ont existé, ont eu une vie, une famille, ont travaillé, ont connu des bonheurs et des chagrins.
Aujourd’hui, il ne reste d’eux que des noms et des dates glissées dans des cases.
Et l’une de leurs descendantes qui détaille ce « Pedigree Chart » en s’interrogeant.
Qui étaient-ils?
Etaient-ils agriculteurs, commerçants, ou employés auprès des grands propriétaires de l’époque?
Cela restera un mystère….
Mes ancêtres venaient d’Ecaussinnes d’Enghien, qui était une commune à part entière avant la fusion des trois entités formant l’Ecaussinnes actuelle.
J’ai vu qu’un château, celui de la Follie, y a été érigé au XVIe siècle.
J’ai très envie, pour ceux qui nous suivront, de laisser des indications sur les membres de la famille dont ils sont issus.
Pas seulement des dates, mais des faits, des descriptions de ce qu’ils ont réalisé, vécu, de leurs personnalités.
Il va falloir se dépêcher, le temps passe vite!
Martine Bernier
