L’art et la manière de fidéliser, de perdre ou de gagner un client!

Nous vivons dans un monde très particulier…
Tout ce qui y est fait pour nous faciliter la vie cache des pièges nouveaux
Des pièges  » bassement matérialistes » qui nous ramènent à notre condition humaine…
Hé oui!

Un exemple?
Il est loin le temps où les paiements s’effectuaient de la main à la main, où les choses en ce domaine étaient relativement simples.
Aujourd’hui que de merveilleux moyens nous permettent d’avoir accès à  une foule de services grâce à Internet, il arrive que des mésaventures agaçantes nous crispent.
Ce qui fut mon cas ces derniers jours… et j’ai fort envie de vous faire partager l’expérience.

Comme je l’ai écrit voici peu, Max, deuxième du nom,  mon bon vieux Mac fidèle compagnon depuis plus de cinq ans, arrive à une période de sa vie où il me joue des tours pendables.
Je ne lui en veux d’ailleurs pas: il a toujours été fiable, répondant au moindre de mes désirs.
Bref, il a fallu se résoudre à commander son successeur.
Est-ce bête… je l’ai fait avec une pointe de regret, même si je sais que je vais être ravie de pouvoir utiliser un ordinateur à la pointe du progrès.
Tout se passait bien, la commande avait été effectuée sur le site Apple comme je l’ai fait régulièrement au cours des quinze dernières années.
Oui, tout se passait bien… jusqu’à vendredi où un message m’apprenait que la commande était remise en cause, le paiement par Master Card n’ayant pas été pris en compte.
Ah?  Etrange…

Quoi que: la somme est conséquence, le matériel commandé étant « du lourd ».
Petit coup de fil chez Master Card où une charmante conseillère m’apprend qu’en effet, le montant demandé excède le plafond prévu pour la carte.
Pas de souci, me dit-elle, un appel à ma banque devrait régler ce problème.
Ce que j’ai fait lundi, de bon matin, appelant la noble entreprise dont les initiales sont extrêmement connues en Suisse.
Ma demande était donc  de monter le plafond de la carte pour quelques jours, le temps de pouvoir effectuer le paiement.
Et là, ô surprise, cette banque chez qui je suis cliente depuis mon arrivée en Suisse (36 ans quand même!) sans jamais avoir eu le moindre souci ou le plus petit découvert, a refusé.
Hum.
C’était la chose à ne pas faire.
J’ai donc appelé Apple pour expliquer mon souci et leur demander si je pouvais effectuer un virement bancaire.
Et là… tout a été simple.
Un conseiller, Thierry, excellent vendeur, a tout fait pour me faciliter la vie.
A priori, c’est son métier, me direz-vous.
Voui.
Mais il y a plusieurs manières de le faire, et lui le faisait bien, en s’impliquant..

J’ai donc effectué le versement de cette manière, en me disant qu’accéder à mes économies de cette manière, plus compliquée, ne contrariait visiblement pas le Gardien de Mes Sousous, alors que me permettre de réaliser le même paiement de manière plus simple, avec une carte, semblait aussi grave que de me laisser déclencher un crash boursier.

Ensuite,  j’ai appelé mon autre banque à laquelle je m’adressais jusqu’ici uniquement pour des raisons pratiques, ne leur confiant jusqu’à ce jour qu’un service minimum ou presque.
Je leur ai exposé le problème que je venais de rencontrer le matin même, leur ai demandé s’ils proposaient des Master Card, et comment ils auraient réagi, tenant compte des différents facteurs intervenant dans ce cas de figure.
Au terme de cette conversation, ma décision était prise: d’ici un mois, je n’aurai plus qu’une banque.
Bilan de l’opération: la première banque a perdu une cliente, la seconde a gagné ma confiance, et… je reste fidèle à Apple qui ne se contente pas de proposer du bon matériel, mais qui assure également dans le service à la clientèle.

Histoire de la vie ordinaire…

Martine Bernier

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