Mes inséparables: les paperbanks

Acrylic-Displays

J’avais dit que je consacrerais un texte aux carnets et cahiers Paperbanks: je tiens parole.
Comment? Vous pensez que rien n’est plus bête que d’aborder un sujet aussi banal?
Détrompez-vous…

La première fois que je les ai vus, c’était dans une grande surface suisse proposant des articles de beau niveau.
C’était il y a plusieurs années.
Ils étaient là, sur un présentoir particulier.
Tous très différents les uns des autres, ils étaient magnifiques.
Chaque couverture était un véritable objet artistique.
J’ai eu un  coup de foudre.

Le premier que je me suis procuré était un carnet, ci-contre, recouvert d’enluminures. carnet-paperblanks-bible-groupe2
Il est devenu un objet que j’ai toujours  à portée de mon regard, où que je sois.
Le deuxième, c’est ma Fillotte qui m’en a fait cadeau, en Bretagne.
Lui aussi est un carnet, un peu dans le même genre du premier, orné de textes latins calligraphiés.
Le temps a passé.
Comme ces objets si particuliers pour moi sont  chers, je m’attardais souvent devant les présentoirs, passant de longues minutes à les regarder en résistant tant bien que mal à la tentation.
J’ai cependant agrandi mon précieux « cheptel » avec un carnet d’adresse délicatement orné, toujours petit format.
Et puis… mon Capitaine est arrivé.
La première fois que je lui ai montré mon trésor, il est lui aussi tombé sous le charme.
Depuis, ma collection est passée de trois spécimens à dix.
Il existe plusieurs collections, très différentes les uns des autres.
Certaines sont brochées, d’autres laquées, parsemées d’incrustations, d’autres en cuir estampés, reliées à l’ancienne ou non, classées par thèmes.
Toutes ne me plaisent pas, mais celles qui me touchent me fascinent.
Des exemplaires que j’ai juste en face de moi dans mon bureau, il n’y en a pas un qui ne me ravisse pas.
La  collection Manuscrits Estampés  propose des couvertures sur lesquelles sont reproduits des textes de personnalités  mythiques, grands écrivains, grands musiciens, grands peintres, etc.
Celui signé Charlotte Brontë est pour moi très troublant…
Et  je suis si attachée au carnet consacré à Léonard de Vinci qu’il ne quitte plus mon sac.
Nommé  « carnet de notes officiel », il est le seul dans lequel j’écris, pour le moment.
Autant dire que j’hésite à le faire… ils sont tellement magiques que j’ai l’impression de commettre un sacrilège.
Les derniers que m’a offerts mon Capitaine sont si beaux que je ne me lasse pas de les regarder.

Impressions Florales Lyonnaises
Impressions Florales Lyonnaises

Parmi eux, celui qui, pour moi, est l’un des plus fascinants: « les Impressions Florales Lyonnaises », orné de patrons originaux inspirés de la nature.
Il reproduit une série de motifs de tissus français exceptionnels.
Les photos ne rendent pas tout à fait la beauté de ces objets dont toutes les couvertures proposent un relief plus ou moins prononcé.

La série « Equinoxe », elle se penche sur les règles strictes qui régissaient la vie pendant la Semaine Sainte.

Azur
Azur

La couverture reproduite du cahier  » Azur » protégeait l’office de la Semaine Sainte expliquant les divers rites et pratiques à suivre durant cette période du calendrier chrétien.
La couverture d’origine était  réalisée « à la fanfare », un modèle délicat fait main, orné de dorure.
Celle de ce cahier illustre un motif Tendril et reproduit une reliure de 1688 du musée de Düsseldorf.
La tranche de l’objet n’est pas dorée, mais décorée d’un dessin délicat.

Tout est ainsi.
Chaque cahier est une petite reproduction d’oeuvre d’art, admirablement soignée, fourmillant de détails précieux, et chacun possède une histoire qui s’y rapporte.
Celui que m’a offert mon Capitaine pour l’anniversaire de notre rencontre, vient de la collection Lindau Gospels (Art et croyance) et propose une reproduction de couverture du carnet des Evangiles de Lindau.
Dans les différentes cultures du monde, la première pleine lune suivant l’équinoxe de printemps est un moment sacré, nous expliquent les textes de présentation.
Ces carnets illustrent la couverture verso créée à Salzburg entre 750 et 800.

Lindau Gospels
Lindau Gospels

Elles étaient alors travaillées en dorure, argent, émail, et décorée de joyaux, illustration de l’art comme vecteur de croyance.

Chaque cahier est doté d’un système de fermeture particulier, souvent aimanté, parfois plus sophistiqué, qui augmente l’élégance des objets.
Et beaucoup dispose d’un rabat sur la couverture intérieure dorsale, permettant de ranger des documents.

Vous l’aurez compris: mon amour pour ces cahier si particulier dépasse de loin mon attirance pour tout ce qui se rapproche de près ou de loin à l’écriture.
Ici, chaque cahier, chaque carnet a son passé…

Pour tout vous dire, j’attends l’arrivée d’un spécimen très particulier illustrant le raffinement des boîtes japonaises en laque.
Les originales datent du XIXe siècle.
Et je suis sous le charme de celle-ci…

Encore un détail: j’ai appris il y a quelque temps que l’entreprise Paperbanks affiche depuis longtemps une philosophie  qui la pousse à s’engager dans des engagements sociaux

Reproduction d'une Boîte japonaise laquée
Reproduction d’une Boîte japonaise laquée

philanthropiques.
Elle contribue financièrement à des programmes et organismes et offrent, en primes, des milliers de carnets à des dizaines de causes et de groupes chaque année.

Si tout cela est exact, ils ont tout bon…

Martine Bernier

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