La transition

Il est arrivé au milieu de l’après-midi.
Max 3, la bête à clavier qui m’accompagnera au cours de mes prochaines années.
En prévision de son arrivée, mon Capitaine avait effectué les débranchements de mon ordinateur sortant
Après le départ du livreur, je me suis retrouvée devant quatre ou cinq colis de formes différentes.
Avec toujours le même soupçon d’angoisse à ce moment: est-ce que rien n’a été oublié, est-ce que je vais m’en sortir seule?
Première surprise: la découverte de l’ordinateur en lui-même.
Je le savais pour l’avoir lu, mais avoir entre les mains un Mac Pro version 2014 est dépaysant.
Plus question d’une tour encombrante.

Max 3!
Max 3!

Celui-ci mesure une vingtaine de centimètres de haut, se présente comme un élégant cylindre noir… et prend tellement peu de place qu’il trône désormais derrière l’écran.
Qui, lui, a nettement grandi.
Celui qui m’accompagne, très organisé, m’a déchargée de l’ingrate opération branchement… ce dont je lui si plus que reconnaissante!
Ce n’est qu’ensuite que je suis rentrée en jeu.
Configurer un Mac n’est pas vraiment compliqué: tout est fait pour nous simplifier l’existence.
Importer les données, classer, récupérer les fichiers, la musique, les photos, les contacts, est un peu plus ardu.
J’ai travaillé jusque tard dans la soirée, avec un bonheur avoué.
Découvrir les nouveautés, les petits riens qui facilitent encore l’existence est une exploration dont je ne me lasse pas.
Pour l’instant, Max 2 est toujours sur mon bureau, lui aussi.
Il transmet ses pouvoirs à son successeur… et il me faut un peu de temps pour le laisser partir.
Seul bémol, pour moi, et de taille: que les futurs acheteurs de Mac Pro Quadricoeur sachent qu’ils ne sont pas équipés d’un lecteur CD contrairement à leurs prédécesseurs.
Bon, vous allez me dire que, de toute façon, de nos jours, les programmes se téléchargent et passent de moins en moins souvent par la case CD.
Ce n’est pas faux.
Mais les CD existants qui font partie de nos trésors risquent de ne plus pouvoir être utilisés, à moins de se procurer un lecteur indépendant, ce que je vais bien finir par faire…
Il paraît que c’est ainsi, qu’il faudra s’y habituer à l’avenir.
C’est sans doute vrai…

C’est étrange… après un temps très limité passé à « le prendre en main », j’ai l’impression de connaître mon nouveau compagnon depuis les siècles.
Restent encore quelques détails de logiciels professionnels à régler, et nous serons prêts pour notre nouvelle aventure.
J’en parle beaucoup, je sais…
Mais sachant que je passe un nombre d’heures incalculable avec mes ordinateurs, autant dire que l’arrivée d’un nouveau venu est un événement pratique des plus importants au quotidien!

Martine Bernier

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