Escapade 3: Retrouvailles avec les 3 J

Notre troisième et dernier jour d’escapade en Franche-Comté s’est terminé en apothéose!
Au petit matin, nos amis de Chiboz et nous nous présentions à la Maison Pasteur où mon Capitaine avait réservé une visite guidée.
Pour nous, c’était la deuxième incursion dans cette maison émouvante, conservée telle que Pasteur et son épouse l’avaient aménagée.
Pour nos compagnons, c’était une découverte.
Nous avons une fois encore eu la chance de vivre cette immersion dans ce passé prestigieux en compagnie d’une guide passionnante, pétrie d’humour.
Ne passez pas par Arbois sans découvrir cette maison dont j’ai déjà longuement parlé sur Ecriplume, et qui m’enthousiasme à chaque visite…
Louis Pasteur est un homme à qui nous devons tous beaucoup.

Mon Capitaine avait réservé une deuxième visite pour clore cette matinée: celle de l’Enilbio de Poligny, l’École Nationale d’Industrie Laitière et des Bioltechnologies.
Une visite au coeur d’un monde que nous avons rarement l’occasion d’explorer…

Le repas de midi était très attendu.
Nous retrouvions pour l’occasion nos amis, les trois J, Josy, Jean-Marc et Joël, avec lesquels nous avons partagé de très beaux moments à Chiboz et chez nous…
Pour ceux qui ne les connaîtraient pas, voici deux textes « initiatiques » qui leur permettront de les situer:
Les 3 J et les bourdons
Les 3 J et Chiboz
Tout ce petit monde, enrichi par la présence d’un « ami des amis » qui donc, traditionnellement,  est sur la même longueur d’onde, ce qui promet à chaque fois des conversations à la fois profondes et légères.
Nous savions que nous ne devions pas tarder à rentrer: la nuit tombe très tôt et la route ne se terminait pas devant la porte de notre garage pour nos deux complices d’escapade.
Mais il n’était pas possible de quitter la région sans aller découvrir les chiens de Joël et la maison qu’il rénove depuis un an, et dont il nous avait tant parlé.
Une grande maison aux volumes impressionnants, à laquelle il rend son âme tout en lui imprimant sa « patte » personnelle.
Chez lui, le passé vécu par la bâtisse n’est pas renié.
Les éléments rappelant la présence des anciennes écuries vont jusqu’à investir la chambre à coucher et la salle de bain.
Arriver à marier harmonieusement le passé et le présent demande de l’ingéniosité et un grand respect des lieux.
En la regardant, je me disais que la personnalité d’un homme se découvre dans sa manière d’aménager sa maison.

Le temps manquait pour prolonger ce moment, c’est à regret que nous avons repris la route.
Mais demain, sur Ecriplume, je reviendrai sur le sujet…
Dans la soirée, la Dame de Chiboz m’a mis un message pour me dire que la dernière portion de trajet pour retrouver leur nid d’aigle s’est passée dans de mauvaises conditions.
Un brouillard épais recouvrait le trajet… sur une route sur laquelle il vaut mieux ne pas être distrait…

Ces trois jours ont été un bonheur…
Les découvertes, les fous rires, le partage avec des êtres chers… tout ce que j’aime.
Ce matin, alors que j’écris, je réalise que les montagnes que je vois depuis mon bureau sont blanches.
L’hiver a profité de notre absence pour s’immiscer dans notre quotidien…

Martine Bernier

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