Les amours interdites

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Hier soir, la télévision suisse a diffusé le film « Une passion coupable », avec Laetitia Casta.
Le film raconte l’histoire d’amour de la comédienne Arletty avec Hans-Jurgen Goehring,  un officier allemand de la Luftwaffe, durant la Deuxième Guerre mondiale.Hans_Jurgen_Soehring-e7240
Une passion aussi dévorante que ressentie comme coupable, qui lui a valu de gros ennuis à la Libération où elle a été accusée de collaboration horizontale.
Lorsqu’ils se sont rencontrés, Arlette avait 42 ans et était au sommet de son art.
Hans avait dix ans de moins qu’elle.
Elle le surnommait « Faune », il l’appelait « Biche ».

Après la guerre, tous deux se sont retrouvés.
Mais Arletty n’ayant pas voulu l’épouser, son amant a fini par se marier.
Durant des années, jusqu’à la mort de Hans, tous deux ont correspondu à travers des lettres qui révèlent que leur amour ne s’est pas éteint avec le temps
Ces lettres, c’est l’épouse de Hans qui les a restituées à sa rivale après la mort accidentelle de son mari, en 1960.
Arletty lui avait dit qu’elle l’aimerait jusqu’au dernier de ses jours.
Elle a tenu parole et n’a plus jamais eu d’homme dans sa vie.

Ces lettres qui contenaient le coeur de leur histoire se sont retrouvées un jour chez un marchand d’autographes, à Genève.
Et c’est une collectionneuse suisse reconnue, Anne-Marie Springer, qui les a achetées.
C’est elle également qui les a rendues publiques à travers le livre « Amoureuses et rebelles », qui réunit ses missives, mais aussi celles d’Édith Piaf et d’Albertine Sarrazin.

Arletty l’insoumise s’est éteinte en 1992.

Martine Bernier

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